LesTerrasses du LacLa plus belle vue sur le lac d'Annecy. Situé sur la route du Semnoz, aux premières loges d’une vue exceptionnelle sur le lac d’Annecy, le restaurant vous accueillera tout au long de l’année sur sa terrasse panoramique dès les premiers beaux jours, ou dans l’atmosphère lumineuse de sa salle dominant la baie d
iStockPhoto libre de droit de Panorama De Montagne Dans La Brume banque d'images et plus d'images libres de droit de Arbre - Arbre, Aube, BeautéTéléchargez dès aujourd'hui la photo Panorama De Montagne Dans La Brume. Trouvez d'autres images libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des photos de Arbre facilement gm923505680$9,99iStockIn stockPanorama de montagne dans la brume - Image Libre de DroitPanorama de montagne dans la brume - Photo de Arbre libre de droitsDescriptionbeautiful panorama scene of doi angkhang mountain with mist in morningDes images de haute qualité pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale 5770 x 3852 px 48,85 x 32,61 cm - 300 dpi - RVBRéférence de la photo 923505680Date de chargement 23 février 2018Mots-clésArbre Photos,Aube Photos,Beauté Photos,Brouillard Photos,Cabane - Structure bâtie Photos,Ciel Photos,Colline Photos,Doi Ang Khang Photos,Environnement Photos,Foin Photos,Fond Photos,Forêt Photos,Fraîcheur Photos,Horizontal Photos,Jour Photos,Lumière du soleil Photos,Matin Photos,Montagne Photos,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidéos protégées par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de manière continue, sans paiement supplémentaire à chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite à tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers présents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidéos types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits représentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposés sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidéo, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidéos libres de droits ?Des publicités sur les réseaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les présentations PowerPoint et longs métrages, vous aurez la liberté de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidéos Arbre, pour les adapter à vos projets. À l’exception des photos avec la mention Réservé à un usage éditorial » qui ne peuvent être utilisées que dans les projets éditoriaux et ne peuvent être modifiées, les possibilités sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos.
Randonnéede la Tournette. Certainement le sommet le plus haut du tour du lac d’Annecy, la randonnée de la Tournette vous offre un superbe panorama à 360° sur les Alpes du Nord, la Pointe Percée et le Mont Blanc (qui se cache parfois sous un voile de nuages par températures élevés). Vous aurez certainement la chance de croiser des
Reprenant la route pour Zoige Ruo Er Gai en chinois, nous apercevons des pélerins tibétains de tous âges qui se rendent à Langmusi en se prosternant ils se couchent par terre! tous les 3 pas. Nous sommes ébahis par tant de dévotion. Cela nous semble plutôt extrême, comme démonstration de foi... Nous savourons une belle pente descendante sur une dizaine de kilomètres, puis, évidemment, ça remonte. Dans la montée, des motards enturbannés dans d'épaisses écharpes passent à notre hauteur, restent un moment à rouler à nos cotés, rigolent et repartent plein gaz. Nous arrivons au bout d'un moment devant l'entrée d'un vieux tunnel de 1,6km traversant la montagne. L'air y est saturé de poussière , la lumière inexistante et les klaxons résonnent fort dans nos pauvres oreilles. La traversée nous semble interminable... Nous finissons par surgir sur un plateau à 3300m, appelé le Grassland. C'est une immense prairie pauvre en végétation, toute jaunie par l'automne. Nous retrouvons les troupeaux de moutons et de yaks, menés par les bergers tibétains. C'est l'heure de trouver un lieu où dormir. Nous repérons un campement touristique fermé pour l'hiver, à l'arrière d'une petite épicerie de bord de route. Jonas demande à la propriétaire du petit shop si nous pouvons camper là , elle nous offre alors la possibilité de mettre notre tente dans la grande yourte principale, au centre de la place. Emma se découvre un sens caché pour l'animation enfantine, elle amuse les deux petites filles du couple d'épiciers. Nous préparons notre souper à l'abri de l'humidité, qui se fait ressentir dès le coucher du soleil. Tunnel obscur et poussiéreux Notre abri à la tombée du jour Une table, des chaises, un beau tapis, des lustres, tout confort, manque plus que le chauffage! Le matin, ça caille bien et la tente est toute mouillée par la condensation, malgré que nous ayons campé à l'intérieur. Toutefois dehors le soleil est de la partie, nous réchauffant pour la soixantaine de kilomètres de steppe qui nous sépare encore de Zoige. Nous sommes étonnés par le nombre de camps touristiques bordant la route, tous décorés de petits drapeaux colorés, avec toilettes privées en tous genres dont nous profitons bien. Il paraît qu'à la belle saison, la steppe est couverte de fleurs. Petite pause, nous dégustons dans un petit shop touristique de la viande séchée de yak et un yogourt de la même provenance. C'est bon! Ca grimpe... A cette altitude il n'y a plus que de l'herbe sèche , Nous arrivons à Zoige en fin d'après-midi, avec l'intention d'y prendre un bus le lendemain pour nous rapprocher du Parc National de Huanglong. A la recherche d'informations sur la gare routière, nous croisons une jeune femme, Yu Xi, qui nous offre spontanément le logement pour la nuit. Super, nous n'avons pas besoin de chercher un hôtel à la nuit tombante. Yu Xi enseigne le chinois à la High School de la ville. Elle nous gâte, nous offrant des biscuits, des noix, des bonbons. Emma reçoit de sa part de jolis gants bleus à pois, avec un petit noeud noué sur le poignet. Un joli cadeau très fashion! Le lendemain, Yu Xi nous accompagne à la gare routière pour nous aider à acheter nos billets de bus avant d'aller travailler. Le voyage se passe bien, nous aimons aussi "endurer" les longues montées confortablement assis à bord d'un autocar. Une très belle rencontre avec Yu Xi. Débarqués du bus à Chuanzhusizhen, 80km plus au sud, nous prenons un bon bol de nouilles avant d'attaquer la montée sur la route qui mène au Parc National de Huanglong. 1000m de dénivelé pour atteindre le col à 4000m. Chuanzhusizhen. On se croirait à Crans-Montana! Nous sommes déjà en milieu d'après-midi lorsque nous entamons les premiers et longs lacets. A 18h, le ciel se couvre rapidement de gros nuages. La neige menace, ca craint! Nous trouvons une petite route quittant les virages de la montée et nous contentons d'un petit lopin d'herbe plat et un peu bosselé. Une fois la tente montée, les nuages semblent nous contourner. Ouf! Nous reprenons la route le lendemain par un temps changeant, stupéfaits par la quantité de cars touristiques qui nous dépassent. Nous nous amusons à les compter pendant une heure, 130 bus entre 12h30 et 13h30! Ça en dit long sur la fréquentation du site de Huanglong et nous fait craindre un peu pour notre visite du lendemain... Belle montée, belles vues, météo capricieuse Magnifique spot pour une nuit reposante. Repos bien mérité pour nos montures! Lorsque nous atteignons le col, nous pénétrons dans un épais brouillard qui nous cache le pic sacré Xuebaoding "Trésor de neige", culminant à 5'588m, plus haut sommet de la chaîne des monts Minshan. Dommage! Le froid devient mordant, on remet vite fait toutes nos couches pour les 20km de descente. Avant le col, vue sur le Xuebaoding enneigé au fond La Grande Muraille de Chine Nous passons de 2600m à 4000m, que la route est longue. L'arrivée à Huanglong est un peu surréaliste. Des dizaines et des dizaines de cars sont garés l'un derrière l'autre, la place grouille de Chinois surexcités et de stands de bouffe et fast-food en tout genre. Congelés par la longue descente, on n'a vraiment pas envie de dormir sous tente, d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment d'endroit pour cela... Malheureusement, impossible de trouver un hôtel bon marché dans ce lieu ultra-touristique. On négocie comme des forcenés pour obtenir finalement une chambre à 180 yuans env. 28 CHF, dans un hôtel bien chic. Couverture chauffante, douche chaude, lampes chauffantes dans la salle de bains, thés à disposition et chaussons en éponge, le luxe! Le lendemain matin le temps est bien maussade, nous n'aurons pas le soleil tant espéré pour la visite de ce magnifique parc. Le gris du ciel qui se reflète sur les bassins atténue leur intense couleur turquoise. Les photos ne rendent pas bien, nous sommes frustrés. Le site est aménagé comme un parc d'attraction petits sentiers de bois qu'on ne peut quitter, télécabines pour monter au sommet, cabanes à snacks et WC tous les deux cents mètres. Il se vend également des bonbonnes d'oxygène pour les citadins qui passent de 500m aux 3'500 m de Huanglong en quelques heures de bus. Temple de Huanglong Clochettes dans le temple Taoiste Bel encensoir aux odeurs enivrantes Bassins de calcaire aux teintes naturelles le soleil manque Les touristes chinois se selfient à qui mieux mieux, se bousculant sur les plateformes pour obtenir le meilleur point de vue, dans ce qui ressemble à une véritable foire d'empoigne. Le spectacle est assez amusant, pour le coup. Nous voyons défiler les accoutrements les plus divers et incongrus, cela sera finalement l'occasion de prendre de bien meilleures photos que celles des bassins. Mélèzes et narcissisme Ah la coupe! En fin de journée, nous reprenons les vélos restés à l'hôtel. Il fait gris et froid. Sachant que la route est principalement en descente pour les heures à venir, on s'emballe de multiples couches de vêtements. A peine 5 km plus loin, on s'arrête faire quelques courses pour notre bivouac, et voilà qu'il se met à pleuvoir. C'est juste une averse, positive Jonas. On reste à l'abri d'un couvert un petit moment, puis un monsieur nous invite à rejoindre la chaleur de son fourneau. La nuit tombe, nous sommes assis au chaud, les yeux rivés sur le ciel qui tonne et pleut tout ce qu'il peut. Malheur, on devra encore claquer des tunes pour un hôtel que l'on ne souhaite pas vraiment. Jonas part faire le tour des 6 hôtels du village. Les tenanciers lui refusent l'accès à l'une de leur chambre. La plupart des établissements ont l'interdiction formelle d'accueillir des étrangers, ils sont redirigés vers des hôtels plus onéreux. C'est pas cool, il pleut, il fait froid, nous regrettons presque notre bon lit douillet de la veille! On nous indique tout de même un hôtel à la fin du village qui accueillerait des étrangers. Dieu sait le standing, se demande-t-on... On va encore se faire vider nos poches déjà bien trouées. Il fait nuit noire quand nous débarquons, trempés, dans le dernier établissement à la sortie du bled. Le tenancier propose un prix prohibitif. Jonas s'efforce de lui faire descendre le prix, expliquant notre situation de voyageur. Le prix est descendu d'un tiers, nous acceptons. La chambre est très simple souris incluse, mais la douche est chaude. Ouf... Au lendemain, nous repartons en direction de Pingwu. La balade du jour file au fond d'une superbe gorge sauvage et inhabitée. La rivière Fujiang, indomptée, serpente entre des montagnes karstiques nimbées de brume. Subjugués par la beauté quasi-mystique de cet endroit, nous roulons le nez en l'air, ébahis par la végétation luxuriante. Au loin, les plus hauts sommets ont été enneigés par la fraîcheur des dernières nuits. Les couleurs de l'automne agrémentent agréablement les forêts denses de ce paysage de carte postale. Nous nous sentons tout petit lorsque nous traversons cette magnifique gorge à vélo. Nous prenons conscience de la chance que nous avons de traverser des contrées si variées après la steppe nue des hauts plateaux tibétophones des semaines passées et les diverses ascensions aux lacets interminables, nous voici dans un décor coloré aux ambiances de jungle. Les rhinopithèques de Roxellane, protégés On joue les Indiana Jones en découvrant un petit temple en ruine perché sur un rocher surplombant la gorge, qu'on distingue à peine tant la végétation est dense et le sentier pourri. Nous pourrions peut-être tomber nez à nez avec les singes protégés dans cette réserve naturelle de Huanglong, les rhinopithèques de Roxellane. Nous ne voyons qu'une petite fouine filant de roche en roche, à la quête d'un semblable pour jouer à saute cailloux. La route suit de près la rivière Du cannabis pour les cordages? A la sortie de la réserve naturelle, plusieurs villages aux maisons boisées et aux grandes baies vitrées bordent la route. Des cultures de légumes et de céréales occupent tout lopin de terre quelque peu plat. Comment allons-nous faire pour camper ici? Pas un seul spot de camping sauvage. Le terrain est soit cultivé, soit en pente. Nous hésitons à mettre la tente au bord de la rivière, mais nous craignons que l'eau monte soudainement pendant la nuit, plusieurs barrages se succédant sur toute la descente de cette rivière. Bref, on tentera notre chance chez l'habitant, peut-être. Les cultures sèchent devant les maisons mais et choux Séchoirs artisanaux en bambou À l'entrée d'un hameau, toujours le nez en l'air, notre regard tombe sur un grand arbre ou poussent de beaux fruits oranges. Des oranges? Des mandarines? On débat. Quelques villageois viennent à notre rencontre, nous leur exprimons notre intérêt pour cet arbre inconnu à nos yeux. Un homme s'arme d'une longue tige de bambou et nous cueille plusieurs gros fruits ronds d'un orange éclatant. Nous savourons alors les kakis de la vallée de Fujiang. Par des gestes et autres balbutiages, nous leurs expliquons notre requête pour cette fin de journée. Ils ne comprennent pas vraiment que nous cherchons à planter la tente quelque part et nous invitent chez eux! Nous sommes hébergés par une famille de trois générations vivant sous le même toit. Une étable attenant à l'habitation abrite de gros porcs grognants, des poules et un coq. La famille nous invite à sa table et le grand-père nous verse de la gniole de riz pour accompagner les plats épicés. Après le repas, l'un d'eux se demande ce qu'il y a dans toutes ces sacoches que l'on transporte sur nos vélos. Nous parvenons à leur expliquer notre mode de vie de voyageurs en déballant quelques affaires sous leurs yeux curieux et amusés. Un réchaud pour faire à manger, des casseroles et couverts, une tente, des sacs de couchage, des outils pour les réparations, des pièces de rechange, etc.. La carte du monde est dépliée sur le sol poussiéreux de la fermette. Qui sommes-nous? Des étrangers venus de très loin, autrement que la plupart des touristes dont ils croisent parfois le regard derrière la vitre d'un autocar rejoignant le parc plus haut dans les montagnes. Nous rangeons notre attirail. Encore un verre de thé suivi d'un bain de pied. On nous montre la chambre qui semble très confortable. Nous ne savons plus que faire de tant de gentillesse et d'hospitalité, comment pouvons-nous leur dire merci. Avant le coucher, ils nous demandent si l'on souhaite déjeuner avec eux. Nous ne pouvons refuser... Au lendemain, il y a les restes du souper ainsi que des oeufs brouillés à la tomate. L'homme de la maison nous fait visiter sa fermette et ses beaux animaux. Avant de partir, Jonas tente de glisser un peu d'argent dans la poche de notre hôte, mais rien à faire, Madame refuse sur le champ. Cueillette des kakis Les petites voisines en visite - toutes la même coupe de cheveux! Petit-déjeuner au saveurs salées Des voisins bienheureux Le père de famille Notre chambre à coucher, première à gauche Les toilettes, derrière le mur, à gauche Le monsieur nous présente fièrement son Tragopan de Temminck famille des faisans cornus Nous reprenons la route, toujours en descente douce, pour rejoindre dans la soirée Pingwu, à quelques 60km de là . Nous apprécions les cultures de légumes entre les murs des villages. Le soleil est de la partie, le chaud aussi d'ailleurs. Nous sommes tout heureux de cette chaleur automnale. Ça fait du bien de pédaler sans veste et sans bonnet! A la pause midi, on se plaint même d'avoir trop chaud. La sieste est de mise... Emma s'endort! Les piments sèchent au soleil Plus que 9 kil de descente Arrivés en ville vers 18h, nous nous baladons un peu avec nos vélos dans les rues. Marchés en plein air et rues commerçantes aux magasins diffusant leur techno à coin. Nous prenons un petit hôtel un peu miteux mais avec un bon wifi, car Jonas souhaite appeler son papa qui fête son anniversaire. Avant l'appel, pour pallier aux 7h de décalage horaire, nous sortons manger dans un bouiboui local, nous voudrions manger un émincé de poulet épicé aux cacahuettes, un met typique de la province du Sichuan. Le nom est imprononçable et nous avons oublié le guide deconversation. Nous commandons par rébus, dessins et autres mimes. Allez faire comprendre du poulet aux cacahuettes! Nous obtenons tout de même le plat choisi, un régal! A la sortie du restaurant, nous sommes attirés par de la musique diffusée en plein air, sur une grande place. Nous découvrons une foule de danseurs et danseuses pleins d'entrain. Nous essayons de suivre le rythme quelques instants. Allez, on y va, sinon on va arriver en retard pour le téléphone. C'est cool de parler à chacun des convives un instant, si loin des yeux, si proche du coeur. Merci! Arrivée à Pingwu pour le coucher de soleil On sourit devant tant de débrouillardise marché de Pingwu "Elle nous prend dans ses bras, calin gratuit. J'en ai la larme à l'œil, c'est beau cette authenticité, cette aide spontanée, amour et bienveillance. Merci à elle, et à notre ouverture à l'aventure, à l'inconnu, au quotidien. Chaque jour compte son lot de spécialité. C'est aussi ça, l'itinérance à vélo." Extrait du Journal de bord de Jonas
Panoramadepuis les hauteurs de Railleu. Publié le 18 Janvier 2013 par Nanou Planes in
Voyage en Automne au JaponVoici le récit de notre dernier voyage lointain réalisé à l'automne 2019 au JAPON une seule envie, y retourner au plus vite !!!Après avoir longuement préparé depuis plusieurs mois notre voyage au Japon, vient le moment de tenter de rédiger un carnet de voyages relatant les 6 semaines de découvertes de ce pays qui nous a véritablement séduit. Et pourtant, jusqu'à un passé assez récent, cette destination ne faisait absolument pas partie de nos projets. L'image d'un pays extrêmement urbanisé nous effrayait trop. La curiosité a fini par l'emporter et, presque sur un coup de tête, nous décidons au printemps d'acheter un billet d'avion sans avoir encore d'itinéraire précis en vue. Grâce aux contributeurs, fins connaisseurs du Japon, des forums que nous remercions vivement, nous avons pu élaborer un itinéraire qui s'est avéré riche de découvertes. Il ne fut pas aisé de choisir car nous voulions évidemment découvrir quelques villes emblématiques mais aussi prendre le temps de nous perdre un peu dans des espaces de nature. Notre itinéraire nous aura donc conduit de Kyoto à Hiroshima avec une courte escapade à vélo sur la Shimanani Kaido. Le Shinkansen nous mènera ensuite vers Fukuoka pour une découverte du nord de Kyushu avant de rejoindre les Alpes japonaises et la péninsule de Noto. Enfin, il nous paraissait inimaginable de ne pas découvrir la région du mont Fuji avant de terminer notre séjour à voyages en train et location de voitures nous avons eu le privilège de prendre notre temps. Contrairement à nos habitudes, fort de nos lectures préalables, nous avions, cette fois, planifié le trajet au jour le jour avant le un plan pratique, la technologie nous a apporté une aide précieuse au quotidien grâce à quelques applications déjà abondamment citées sur le forum pour l'orientation, Mapsme; pour la compréhension, Google traduction assez efficace en vocal mais peu fiable pour lire les panneaux; pour les tarifs et horaires de train, Navitime et, enfin, Metrotokyo. Les multiples spot wifi associés à une carte data Sim à 2000 yens nous ont permis de voyager sans réelle KyotoAprès un voyage sans histoire et 10 heures de vol nous atterrissons à Osaka avec un peu d'avance sur l'horaire prévu. Les formalités de police et douane sont très rapides. À 7h10 nous montons dans le bus limousine qui nous conduit directement vers Kyoto. Curieux et impatients de découvrir ce nouveau pays nous observons attentivement les abords de l' décor est planté tout autour le paysage est très urbanisé et industrialisé avec, de ci de là , quelques grands espaces cultivés entourés de rejoignons la gare de Kyoto 2 heures plus tard. Nous gagnons notre hôtel à pied et y laissons les bagages car l'enregistrement débute à 16 heures seulement et l'aimable réceptionniste ne déroge évidemment pas à la règle. Nous cherchons ensuite de quoi restaurer nos estomacs affamés. Dans la galerie marchande de la gare un restaurant avec commande par automate nous simplifie la vie car nous sommes encore un peu sonnés et n'avons pas trop envie de tester nos minces connaissances en avoir repris quelques forces avec un plat de udon nous partons à la découverte des environs. Tout autour, l'architecture mêle buildings modernes le long de larges avenues et petites maisons anciennes bordant des ruelles tranquilles. Nous sommes de suite plongés dans ces contrastes qui jalonnent les villes entamons la tournée » des temples par 2 ensembles bouddhistes le temple Toji avec la pagode à 5 étages la plus haute du Japon, dit on, et le temple Higashi édition par mjp le Mar 3 Mai - 2250, édité 10 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 215711/10 KyotoAujourd'hui, nous nous lançons dans les différents transports kyotoïtes. Nous essayons de nous lever tôt car nous devons échanger notre JR pass à la gare et la file d'attente est imposante. En fait, la procédure est rapide et nous prenons ensuite le l'arrivée au sanctuaire Fushimi Inari, la foule est dense et l'atmosphère bruyante casse un peu l'ambiance du lieu. Heureusement, au fur et à mesure de la montée les rangs s'éclaircissent et l'atmosphère si particulière de ces toriis vermillon alignés en rang serrés au milieu d'une verte forêt luxuriante est un milieu d'un ciel gris peu lumineux les toriis resplendissent. Nous gravissons tranquillement le chemin qui mène au mont Inari tout en observant les différents sanctuaires où quelques fidèles prient dans une ambiance pas vraiment fervente. Nous sommes un peu agacés par tous ces visiteurs qui multiplient les selfies devant les temples avec des attitudes qui nous apparaissent souvent peu respectueuses. En fin de matinée nous reprenons le train jusqu'à la gare de Kyoto puis le bus touristique N°100 qui nous mène dans le quartier de Gion pour découvrir les machiya », maisons traditionnelles de bois. Il est tard et nous sommes un peu affamés. Une petite auberge sympathique juste devant la pagode Yasaka no To nous accueille pour le déambulons ensuite dans les rues du quartier dont certaines sont envahies d'une foule compacte et bordées de boutiques ôtant tout intérêt à l'observation des vieilles maisons de bois défigurées par les devantures. De nombreuses jeunes filles en kimonos colorés y déambulent à petits pas rapides vu l'étroitesse de leur jupe et l'inconfort de leurs savates!Nos pas nous mènent vers le temple Kiyomizu dera qui étage ses pavillons sur une autre colline boisée. Célèbre pour son mode de construction, il repose sur une vaste plate-forme soutenue par de robustes piliers de bois et domine la aussi, malheureusement, le bruit et la foule permettent difficilement d'apprécier la sérénité des lieux. Nous redescendons ensuite vers le centre du quartier de Gion autour de Shinbashi dori avec ses magnifiques fin de journée la lumière des lanternes y crée une ambiance un okonomiyaki copieux, à la saveur exquise, fabriqué avec dextérité devant les clients sur une longue plaque chauffante, nous repartons à pied vers la gare au long des ruelles désertes où nous découvrons encore quelques belles édition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, édité 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 215912/10 KyotoLa pluie est annoncée pour toute la journée. En plus, le typhon Hagibis doit fondre dès cet après midi sur la région de Tokyo et les trains Shinkansen sont annulés. Nous ne sommes pas certains de pouvoir quitter Kyoto demain comme prévu. Nous décidons d'aller dans le quartier central où se trouve le marché Nishiki et des galeries trajet rapide dans un métro lumineux et propre nous mène à quelques encablures du marché. Une longue ruelle étroite abritée de la pluie par un auvent accueille de nombreuses boutiques de spécialités japonaises qui sont une invitation à la de la mer, grillades, légumes, douceurs, rien ne manque à l'appel pour une pause gastronomique variée. Les prix assez élevés freinent toutefois nos velléités gourmandes...La pluie continue nous incite à poursuivre dans les galeries fin de matinée, une petite accalmie nous permet de quitter l'abri de celles-ci pour parcourir l'étroite rue Pontocho aux superbes maisons de bois abritant de nombreux bars et la pluie reprend rapidement du service et nous nous réfugions dans un grand magasin qui offre plusieurs restaurants pour calmer notre fringale. Après une nouvelle tentative dans les rues nous renonçons et rentrons à l'hôtel en milieu d'après midi. Dans la soirée, la pluie se calme et nous ressortons vers la galerie marchande Aviva, face à la gare, où nous dégustons une savoureuse salade de produits de la édition par mjp le Mar 4 Jan - 2241, édité 7 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mar 7 Déc - 220913/10 Kyoto - OnomichiLa consultation du ciel et des informations ferroviaires nous rassurent sur la possibilité de poursuivre le voyage. Nous partons de bon matin vers la gare où une petite file de voyageurs est déjà présente. Nous patienterons environ une demi heure avant de pourvoir réserver notre place vers Onomichi. Nous empruntons ensuite le métro pour aller visiter le magnifique château Nijo-jo protégé par une large douve et un superbe jardin à l'ambiance paisible borde le palais en bois. À l'intérieur les chambres et salons sont décorés de délicates peintures murales dégageant une grande contournant le parc nous apercevons un défilé de femmes habillées de kimonos chatoyants et d'hommes cravatés en costume noir suivant un couple de mariés. Nous nous arrêtons un long moment pour observer le strict protocole de la rejoignons ensuite rapidement le parc du palais impérial, vaste espace vert de pelouses et d'arbres vénérables offrant un écrin de verdure aux bâtiments du palais. Familles en promenade et cyclistes s'y retrouvent pour arpenter les allées. Nous le parcourons rapidement car nous devons retourner à la gare pour ne pas manquer le ne plaisante pas avec l'exactitude à Japan railway et, à l'heure précise, notre wagon joliment décoré de hello kitty » nous conduit à Shin Osaka où, après quelques minutes de correspondance, nous découvrons la ligne acérée du Shinkansen qui nous transporte vers Fukuyama. De là , le train régional nous dépose à Onomichi à l'heure prévue, c'est une évidence... Une courte marche nous conduit à l’hôtel proche. Un peu tard pour le coucher de soleil, nous arpentons la promenade du bord de mer qui laisse apercevoir de nombreuses installations portuaires et nous prenons nos renseignements pour un tour de vélo le lendemain vers le Setouchi Shimanani édition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, édité 4 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 Déc - 102514/10 OnomichiNotre réveil est matinal pour être prêt à 7 heures à l'ouverture de la location de vélos. Le prêt est rondement mené et nous choisissons nous même notre vélo. Le problème est qu'il n'y a pas de grande taille et que j'ai un peu les genoux dans le guidon. De plus, le vélo n'a que 3 vitesses ce qui oblige à de beaux efforts dans les côtes. Heureusement, le parcours est relativement plat, à l'exception des plans inclinés rejoignant les ponts. Nous voulions prendre le ferry direct pour Setoda afin de visiter plutôt les îles proches de Shikoku qui nous paraissent moins urbanisées manque de chance, ce lundi est férié et le premier bateau part seulement à 9h15. Nous changeons donc nos plans et rejoignons sans tarder l’île de Mukaishima toute proche. Ensuite, l'orientation est simple, il suffit de suivre la ligne bleue qui balise tout le parcours. Nous traversons une zone très habitée avec de nombreuses petites industries liées à la mer ainsi que quelques zones de cultures. La route suit de manière générale le littoral où semble concentré l'essentiel des habitations. Les brumes se sont dissipées et un agréable soleil nous accompagne. Nous découvrons ainsi un chapelet d’îles aux multiples monticules boisés. Quelques feuillages commencent à faire apparaître les couleurs d'automne. Nous parcourons ainsi trois îles sur un itinéraire qui nous laisse un peu sur notre faim car il n'y a quasiment pas d'espace inhabité habitations et constructions sont omniprésentes le long du littoral. Nous pédalons en permanence avec le bruit d'une circulation de voitures qui n’arrête pas. Nous poursuivons jusqu'au pont Tatara qui offre un magnifique belvédère sur le chapelet des îles et îlots. Un peu fatigués et courbaturés nous décidons de reprendre le ferry à Setoda ce qui nous fera un parcours d'une cinquantaine de Onomichi - HiroshimaEn début de matinée nous partons sur le chemin des temples de la vieille ville d'Onomichi perchée sur la colline dominant la mer. Au travers de ruelles bordées d'anciennes maisons en bois, par une succession d'escaliers raides nous louvoyons d'un temple à l'autre. L'ambiance est paisible, les habitants souriants nous saluent au passage. Autour de chaque temple, un jardin arboré crée une atmosphère sereine. Une certaine paresse après notre circuit en vélo de la veille nous conduit à emprunter le téléphérique pour rejoindre le belvédère du mont Senkoji d'où une superbe vue panoramique s'offre sur la succession des îles et de leurs sommets boisés. Nous redescendons à pied par le chemin des temples qui serpente entre un chaos de blocs rocheux gravés. Au passage quelques chats se prélassent au soleil mais semblent apeurés à la vue de l'appareil photo. La partie est du chemin présente moins d'intérêt au milieu de maisons et de petits immeubles plus récents et sans l'après-midi nous rejoignons Hiroshima par le train. Arrivée à Hiroshima dans une gare lumineuse, moderne mais bruyante. Nous rejoignons l’hôtel en une dizaine de minutes. C'est la sortie de l'école et les larges trottoirs sont envahis d'écoliers dans leurs uniformes à pied ou à vélo. Vu la surface réduite de notre chambre, l’hôtelier a cru bon de préciser que les bagages pouvaient être déposés sous le lit. Nous repartons pour un rapide tour dans le quartier pour quelques emplettes. Pas encore habitué à la politesse japonaise je dois passer pour un rustre en tendant la monnaie d'une seule main alors que la caissière me remet mon achat à 2 mains avec une extrême courtoisie. Nous observons avec étonnement tous les salary man clonés dans leurs costumes sombres patientant au feu rouge et les chauffeurs de bus en gants blancs, casquette et cravate. édition par mjp le Mar 4 Jan - 2240, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 9 Déc - 102716/10 HiroshimaA Hiroshima, impossible d'oublier l'histoire et les visites sont évidemment empreintes d'émotion. Une promenade paisible sur les rives de la Kyobashigawa nous conduit vers le large boulevard de la Paix aménagé avec des allées arborées et bordé de hauts immeubles au milieu desquels se perdent mystérieusement quelques maisons basses. Malgré l'activité de la ville, nulle agitation ne se fait sentir et il est plaisant de s'y promener. Nous rejoignons ainsi la vaste esplanade du parc de la Paix baignée de lumière. Un large bâtiment aux lignes épurées abrite le musée pour la Paix. Malgré la foule, les photos et récits présentés sobrement invitent au silence et à la réflexion. L'ambiance est poignante et, à la sortie, l'émotion des visiteurs est palpable. Un beau plaidoyer pour la paix qui se passe de commentaire. Sur l'esplanade plusieurs monuments rappellent le souvenir de la tragédie mais un des plus touchants est celui des enfants pour la paix. Des groupes d'écoliers japonais viennent en permanence s'y recueillir et apportent les origamis fabriqués en mémoire de tous les jeunes irradiés. À proximité le seul bâtiment conservé pour le souvenir, le dôme de la bombe A, est maintenant entouré de hauts bâtiments modernes mais ses poutrelles déformées et ses murs noircis sont saisissants. Après cette matinée d'émotion forte nous avons besoin d'un peu de repos. Dans l'après-midi, nous cheminons à la découverte du château, complètement détruit par le bombardement mais dont une partie du mur d'enceinte ainsi que le donjon ont été reconstitués. Nous terminons la journée dans le magnifique jardin japonais Shukkeien espace boisé autour d'un petit lac, lieu de paix, de promenade dans une atmosphère zen agrémentée par quelques feuillages qui commencent à virer aux couleurs édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221317/10 Hiroshima - FukuokaNous préparons tranquillement nos bagages pour reprendre le train. À la gare les Shinkansen vers Hakata sont très nombreux et, sans trop approfondir, nous montons dans le premier Kodama express. Les wagons non réservés sont quasiment vides. En fait, ce train s’arrête à toutes les gares et mettra cinquante minutes de plus que les directs, peu importe nous avons le temps... et nous pouvons un peu mieux observer toutes les villes traversées. Car, dans la campagne, le train emprunte une multitude de tunnels laissant peu de place à l'observation du paysage. À l'exception des villes côtières très industrialisées et de petites zones agricoles enserrées entre les collines abruptes l'intérieur apparaît recouvert de forêts denses et inhabitées. Nous sourions à chaque passage du contrôleur qui traverse le wagon avec le sourire plaqué sur son visage impassible. Un long tunnel permet de quitter l’île de Honshu pour Kyushu où nous trouvons un temps voilé et pluvieux. Pour nous mettre à l'abri nous débutons par la visite du Hakata machiya folk museum, petit musée présentant une exposition sur l'évolution de la ville et les traditions locales ainsi que l'intérieur d'une maison traditionnelle. Une intéressante video présente la préparation et le déroulement du festival Yamakasa, spectaculaire course de lourds chars abondamment décorés et transportés à dos d'homme. Tout à côté, le sanctuaire shintoïste Koshida est très fréquenté par des salaryman qui viennent se recueillir rapidement au moment de la pause de midi. La petite pluie continue nous incite à faire l'acquisition d'un parapluie pour poursuivre nos balades. En fin d'après-midi, à l'abri de nos parapluies transparents, nous rejoignons canal city, vaste centre commercial ultra moderne traversé par un canal sur lesquels des jets d'eau colorés s'animent régulièrement au son d'une musique rythmée. Une video de mangas est projeté en grand format sur les murs vitrés, spectacle presque digne de Las Vegas !!!Dernière édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221618/10 Fukuoka - AritaDès 8h30 nous partons récupérer la voiture de location réservée par internet sur Tocoo. La réception à l'agence Budget est très aimable et une animation sur tablette permet d'attirer notre attention sur les principales règles de conduite au Japon et de détailler les assurances proposées sans être bousculé. Il faut ensuite communiquer les noms et téléphones de tous les hébergements prévus durant notre circuit... Ici, on n'improvise pas trop. Le temps est maussade quand nous prenons la route pour quitter Fukuoka. Le GPS de la voiture semblant nous attirer irrésistiblement vers les voies rapides alors que nous souhaitons parcourir le bord de mer, nous nous reportons sur la carte mais avons quelques difficultés à nous situer. Finalement, grâce à Mapsme et une étude attentive de la carte nous rejoignons l'itinéraire prévu. La traversée de la ville est cependant très longue avec d'innombrables feux de circulation et nous mettrons environ 2 heures pour atteindre Itoshima. Il faut dire que la prise en main de la voiture avec le poste de conduite à droite impose une certaine prudence pour oublier tous les réflexes de conduite quotidiens. Un kombini tombe à point pour acheter notre pique nique avant de rejoindre le torii flottant dont nous avions découvert l'existence grâce à ce forum, notre guide ne l'évoquant pas. Pour rejoindre la côte nous parcourons un dédale de routes étroites au milieu des champs avec de nombreuses rizières. La pluie devient très intense et nous suivons la route côtière à la recherche du torii. Un peu désespérés par le temps complètement bouché nous patientons en dégustant notre plateau repas dans la voiture. La chance est avec nous, car une accalmie s'annonce et nous pouvons enfin nous approcher du torii blanc, les pieds dans l'eau devant deux gros rochers reliés par une corde sacrée. L'ambiance brumeuse apporte une note mystérieuse que nous apprécions. En repartant, la pluie s'intensifie à nouveau et nous décidons d'aller visiter l'exposition des chars du festival des Hikiyama à Karatsu. Les 14 chars présentés dans un grand hall sont fabriqués avec une débauche de décors colorés d'une richesse incroyable. Nous reprenons ensuite la route et, compte tenu de la météo, renonçons à regret à rejoindre les rizières de Hamanoura. La conduite est particulièrement lente avec de nombreuses traversées urbanisées, des feux tricolores rapprochés et une vitesse limitée. Le jour faiblissant rapidement, nous renonçons également à visiter le village de potiers de Okawachiyama. Il fait nuit quand nous atteignons notre guesthouse à Arita, secondés par Mapsme car le GPS de la voiture refuse obstinément le numéro de téléphone que nous insistons à lui faire ingurgiter... La recherche d'un restaurant pour dîner est compliquée dans la nuit noire. Nous aboutissons, par hasard dans un restaurant d'inspiration italienne, avec une carte en japonais. Heureusement, un sympathique client maîtrisant quelques mots d'anglais vient spontanément à notre secours pour nous traduire tant bien que mal le Arita - Minami ShimabaraLa pluie a cessé et les nuages, toujours gris mais un peu aérés nous donnent l'espoir d'une journée moins maussade. Nous commençons par aller visiter le musée de la céramique d'Arita. Nous passons un long moment à admirer ces céramiques anciennes de plusieurs siècles et l'évolution de la finesse des dessins au fur et à mesure du temps. Puis nous prenons la route vers le temple Yutoku Inari. Nous suivons des vallées agricoles et urbanisées entourées de collines verdoyantes. Le temple, assis sur de massifs pilotis en bois rouge, gravit les pentes escarpées de la colline. Un raide chemin pavé jalonné de toriis mène au sanctuaire supérieur d'où s'offre une vue somptueuse sur la plaine où s'étale la ville de Kashima et les montagnes entourant la mer d'Ariake. Le nombre de visiteurs est sans commune mesure avec ceux des temples de Kyoto et il règne une ambiance paisible et recueillie. Nous prenons la route du bord de mer sous un beau soleil. La route sinueuse est très plaisante même s'il est souvent difficile de s 'arrêter comme on le voudrait pour les photos, mais c'est fréquent au Japon. Au bout de quelques kilomètres une aire de stationnement nous permet de profiter du paysage surélevée d'une vigie d'innombrables barques s'activent autour de milliers de poteaux en bambous plantés dans la mer où sont élevées des huîtres ou des moules. Quelques kilomètres plus loin, c'est le torii de Tara qui se découvre. Aujourd'hui, par marée basse, il ne flotte pas ce qui n’empêche pas l'atmosphère lumineuse et ses reflets dans l'eau de nous enchanter. Pour quitter la route principale, nous tentons un diverticule vers Takesaki, petit port avec ses hangars industriels qui ne nous séduit pas beaucoup. L'itinéraire emprunte ensuite une longue digue de 7 kilomètres au milieu d'une large baie dominée par l'imposant mont Unzen dont le sommet est encore chapeauté par les nuages. Ensuite, nous quittons la route côtière pour grimper sur les flancs boisés du volcan. La fin de journée approche et le soleil rasant au milieu des résidus nuageux est du plus bel effet. Il commence à se faire tard et nous n'avons plus le temps de nous arrêter à Unzen mais seulement d'apercevoir les vapeurs soufrées qui s'échappent des bains. Nous plongeons ensuite littéralement vers la mer pour rejoindre Minami édition par mjp le Mar 4 Jan - 2239, édité 3 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 11 Déc - 221820/10 Mont UnzenAujourd'hui, nous partons randonner vers le mont Unzen. Nous remontons jusqu'au village d'Unzen puis empruntons ensuite la route à péage vers le Nita pass. Le ciel est clair avec quelques bancs de nuages bas sous un léger voile d'altitude. Au fur et à mesure de la montée la vue se dégage vers la mer laissant apparaître un dédale de caps et de péninsules. Le sommet du cône créé lors de la dernière éruption de 1990 se découpe déchiqueté dans le ciel. Au col, des panneaux explicatifs en anglais décrivent les différentes possibilités d'itinéraire. Le chemin grimpe raide dans la forêt luxuriante. Des marches aménagées facilitent quelques passages terreux. Au passage, nous découvrons l'entrée de grottes utilisées pour la culture des vers à soie ou comme glacières dans des tunnels de lave. À l'approche des crêtes le chemin se raidit encore et l'humidité ambiante est très forte les troncs des arbres dégoulinent d'eau et les cailloux humides nécessitent un peu d'attention. Lorsque le sentier débouche au pied du cône né de la dernière éruption, la vue est impressionnante un chaos de cailloux dévale les pentes sur lesquelles des fumerolles s'échappent. Au travers d'un dédale de roches, d'arbustes nous rejoignons le sommet du mont Fügen d'où la vue sur le cône volcanique bardé de fumerolles et toute la côte de Kyushu est spectaculaire. C'est un lieu de pique-nique idéal partagé avec de nombreux autres randonneurs. La descente est parfois raide sur les roches glissantes et en 1 h environ nous rejoignons le parking. Nous reprenons la voiture pour rejoindre Unzen et ses sources chaudes. Un itinéraire aménagé permet de circuler au milieu des eaux bouillantes et de quelques marmites de boue. Mais les nombreux captages, tuyauteries et installations vétustes qui parsèment le site lui ôtent beaucoup de son charme. Par contre, nous découvrons par hasard, tout à côté, un sentier forestier bordé de statues moussues qui nous plongent en plein édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Mer 15 Déc - 230821/10 Minami Shimabara - AsoNous prenons la route vers Shimabara de bon matin. À la gare maritime nous vérifions les différents horaires de ferry auprès d'une sympathique employée qui utilise son traducteur pour nous donner toutes les informations utiles. Nous décidons de prendre un peu de temps pour découvrir le château. Le temps nous manque cependant pour en visiter l'intérieur, nous nous contentons donc de faire le tour des douves et des massives murailles qui protègent l'élégant donjon. Nous retournons ensuite vers le port pour embarquer sur le ferry. Avec quelques mots d'anglais rudimentaires et une extrême amabilité nous sommes aiguillés par les employés du port. L'embarquement est rapide toujours guidés par des placeurs aux petits soins. L'exactitude du ferry n'a rien à envier à celle du train. Durant la traversée, le ciel s'éclaire et petit à petit les nuages couronnant le mont Unzen se déchirent laissant apparaître le cône volcanique dominant la mer de ses 1400 mètres. Du port de Kumamoto nous rejoignons le centre ville et, une fois de plus, le GPS de la voiture semble prendre un malin plaisir à nous guider dans un dédale de rues alors que de grandes avenues permettent d'atteindre le château en suivant la signalisation routière. Nous prenons quelques informations sur les possibilités de randonnée vers le volcan Aso au centre d'information où nous sommes accueillis avec le sourire ce n'est pas étonnant au Japon dans un anglais fluide et ça, c'est plus rare.... Lors du tremblement de terre de 2016 le château a subi d'importants dégâts et le circuit de visite autorisé actuellement est très limité et permet surtout d'avoir un aperçu des ces dommages. Les 2 tours majestueuses sont ceinturées d'échafaudages et de grues qui cachent les bâtiments. Il n'est pas possible d'avoir un aperçu général de cet ensemble imposant et nous décidons d'aller plutôt visiter le jardin Suizenji. Une belle lumière automnale vient éclairer les mamelons verdoyants, les ombres des arbres découpent de la dentelle sur les pelouses et nous sommes subjugués par l'harmonie et la paix qui émanent du lieu. Nous reprenons ensuite la route vers la caldeira d'Aso. Même une fois la grande ville de Kumamoto quittée, la circulation est toujours dense et nous sommes, une fois de plus, étonné de ce flux ininterrompu et de la densité de l'urbanisation. À Aso, nous dénichons facilement l'auberge de jeunesse Aso base, moderne bâtiment impeccable à l'accueil anglophone parfait. Le centre d'information voisin nous permet d'avoir d'autres informations sur les environs en français. Décidément, aujourd'hui, les échanges auront été faciles tout au long de la édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 Déc - 182122/10 caldeira du mont AsoNous décidons de randonner autour du volcan Aso. En voiture nous grimpons vers Kusasenrigahama où se trouve un musée consacré au volcan. La route traverse une zone de pâturages où paissent des vaches et des chevaux avant de rejoindre des forêts plus sombres au pied des volcans. De tous côtés surgissent des cônes plus ou moins hauts, témoins de l'intense activité de la région. Du Nakadake s'élève un puissant panache de fumée spectaculaire. L'activité est forte classée en niveau 2 et un périmètre de sécurité interdit de se rendre sur le bord du cratère. Les seuls sommets accessibles sont le Eboshidake et le Kishimadake. Nous décidons d'aller sur chacun des sommets qui offrent une vue différente sur la caldeira Eboshidake domine le versant sud tandis que Kishimadake offre une vue plongeante sur l'intérieur de la caldeira. Malgré un ciel clair la lumière est parfois diffuse, sans doute à cause des vapeurs échappées du volcan. Un étroit chemin avec quelques passages raides équipés de marches en bois mène à Eboshidake en parcourant une crête panoramique d'où on aperçoit en permanence le cratère fumant. De retour au parking, nous repartons sur l'autre versant pour atteindre le Kishimadake par une pente soutenue équipée d'un impressionnant escalier qui grimpe droit quasiment jusqu'au sommet. Une courte crête mène sur un sommet secondaire d'où l'on découvre tout l'intérieur de la caldeira quadrillée de cultures entre les zones urbanisées. Après le pique-nique face à ce vaste panorama nous redescendons vers la voiture sur laquelle de fines particules noires se sont déposées durant la journée. Nous visitons rapidement le centre d'information avant de redescendre vers la ville d'Aso. Au passage, un arrêt photo nous permet de mémoriser le cratère circulaire parfait du Komezuka qui n'est pas sans rappeler certains volcans d' édition par mjp le Mar 4 Jan - 2238, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Jeu 16 Déc - 182723/10 Aso - YufuComme prévu par la météo le ciel est complètement couvert et gris. Les rebords de la caldeira disparaissent dans la brume. Nous prenons la direction du Makinoto pass. Après la traversée rapide de la ville d'Aso la route grimpe rapidement sur les contreforts de la caldeira. Nous profitons d'un belvédère pour observer le quadrillage régulier des cultures mais la vision est troublée par les brumes. Nous parcourons ensuite un vaste plateau parcouru de vallonnements herbeux et de prairies fauchées. C'est une zone d'élevage de vaches. Au nord de l'Aso-san, le massif volcanique du Kuju-san devait nous permettre de belles randonnées. Mais, les cieux sont contre nous... Au col, le ciel reste toujours gris et sans relief et les sommets demeurent à peine visibles. Donc, pas de randonnée mais découverte de cette région sauvage et de ses innombrables sources chaudes. Kurokawa, village des onsen » bains dans les eaux chaudes serre ses maisons de bois au bord de la rivière au creux d'une profonde vallée boisée que les couleurs d'automne éclaircissent. Nous nous y promenons tranquillement. Le temps étant toujours aussi maussade nous reprenons la route vers Yufu. Grâce à un panneau d'information du parc Kuju nous découvrons une photo des sources chaudes de Suziyu situées à quelques kilomètres. Nous faisons donc un petit détour pour les découvrir. Nous avons un peu de difficulté dans le village car toutes les indications sont en japonais mais grâce à notre traducteur nous découvrons un panneau début de la promenade » qui nous mène vers un ensemble de cascades bouillonnantes, agrémentées de quelques mares de boue glougloutantes. Nous rencontrons un habitant en train de faire cuire ses œufs dans l'eau bouillante et qui nous en donne fort gentiment un sac. La route se poursuit par de nombreux virages vers la région de Yufu au milieu de vastes forêts très denses. Nous trouvons assez facilement notre ryokan, une grande maison ancienne au cœur de la forêt. L'ambiance de la maison est chaleureuse avec de beaux meubles, une décoration intimiste, ses grandes poutres en bois et son péninsule de KinasakiLa météo avait annoncé 100% de probabilité de pluie et la prévision s'est révélée exacte. De grosses averses entrecoupées de rares accalmies sont tombées durant la nuit et toute la journée. Nous comptions faire le tour de la péninsule de Kinasaki mais le ciel est si gris que nous renonçons à ce périple. Nous décidons d'aller vers Kitsuki pour visiter le château féodal et le quartier des maisons de samouraïs. Le trajet est rapide par la voie express à péage. L'itinéraire semble traverser de beaux paysages de nature au milieu de massifs montagneux boisés mais la brume a tout effacé. À Kitsuki, nous profitons d'une courte accalmie pour un rapide tour d'orientation autour du château. C'est, parait-il, le plus petit du Japon et il est magnifiquement situé sur un promontoire rocheux dominant la mer et la ville. À l'intérieur, nous découvrons une intéressante exposition d'armures de samouraïs. Du haut du château nous devrions avoir une vue panoramique sur les environs mais la chance n'est pas avec nous aujourd'hui. La pluie a redoublé et nous empêche même d'aller explorer le quartier des maisons de samouraïs tout proche. Nous décidons alors de rejoindre le temple Fuki-ji situé au centre de la péninsule. Nous traversons à nouveau des paysages accidentés et boisés pour découvrir le temple isolé au milieu des bois. L'atmosphère humide et brumeuse sied parfaitement à ce sobre bâtiment en bois entouré d'arbres moussus. Aucune perspective d'amélioration en vue, nous décidons de rentrer à notre ryokan et de profiter du Yufu - FukuokaLe temps est toujours gris, mais quelques rayons de lumière nous donnent un peu d'espoir. Nous partons à la découverte du lac Kinrin-ko à Yufu. Minuscule, blotti dans un écrin de verdure, l'atmosphère brumeuse et humide lui donne un aspect calme et paisible. Les frondaisons aux teintes mordorées se reflètent sur la surface de l'eau. Un sentier aménagé permet d'en faire le tour et de découvrir le torii flottant situé à côté d'un modeste temple en bois une bien belle ambiance. Nous prenons ensuite la route en direction de Fukuoka. Espérant profiter d'éclaircies pour découvrir le paysage nous suivons la route plutôt que l'autoroute. Circulant en fond de vallée, entourée de raides pentes boisées, la vue n'est pas très dégagée mais la nature est omniprésente sans habitation. Plus à l'ouest, la vallée s'élargit et l'urbanisation ressurgit au milieu de parcelles cultivées. Par hasard, nous découvrons la cascade Jion no Taki située juste au bord de la route. Le débit est abondant et un petit sentier permet de passer derrière le rideau d'eau pour ceux qui ne craignent pas les embruns. Pour gagner du temps nous décidons ensuite de rejoindre l'autoroute. La petite route de liaison grimpe vers la montagne en traversant quelques villages établis à côté de rizières en terrasse. L'autoroute, contrairement à la route, est construite en altitude et offre de belles perspectives sur les massifs traversés. Nous rejoignons ensuite le temple de Nanzo-in, à proximité de Fukuoka. En lisière d'une zone urbanisée, la nature reprend ses droits et l'atmosphère humide, l'absence de foule, les grains de pluie intermittents donnent un charme tout particulier à cette visite au cours de laquelle nous découvrons l'immense bouddha couché au sourire un peu énigmatique. Nous rejoignons ensuite Fukuoka par de larges avenues au milieu de buildings modernes et de voies de circulation suspendues avec une circulation assez calme et, surtout, des conducteurs tolérants quand j'hésite sur la direction à suivre. Peu avant de restituer le véhicule de location, à un carrefour, une voiture de police me fait signe de m'arrêter. Les policiers, très affables, m'expliquent grâce au traducteur de leur téléphone que j'ai commis une violation de la sécurité routière » en tournant à droite. Je sors à mon tour mon téléphone pour me confondre en excuses et en courbettes. Je réalise alors que j'ai oublié la traduction de mon permis à l’hôtel et je leur tends mon permis international et mon passeport qu'ils examinent dans leur voiture. Ils reviennent ensuite en m'expliquant que je devrai être plus vigilant à l'avenir et respecter scrupuleusement les règles de conduite. J'acquiesce et promets, évidemment, de faire attention. Ouf, l'alerte est passée. C'est avec regret que nous quittons l'île de Kyushu dont la découverte, nous a enchanté. Nous avons vraiment apprécié ses espaces de nature et le calme de sanctuaires à l'atmosphère si particulière. édition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 Déc - 172526/10 Fukuoka - NaraLever matinal pour rejoindre la gare. Là , les automates nous délivrent nos billets vers Kyoto et Nara et nous nous installons dans le premier Shinkansen. Moins de 3 heures après nous arrivons à Kyoto et changeons de quai pour rejoindre Nara. Nous manquons le premier train en partance à cause d'une mauvaise lecture du panneau d'affichage et devons donc attendre une demi heure de plus. À Nara, le bruit et la foule nous bousculent un peu le long de la rue commerçante qui rejoint notre guesthouse. Nous posons rapidement nos bagages et partons visiter le parc et les temples. Si quelques 1200 daims messagers des dieux, paraît il, s'y baladent librement, les hordes touristiques messagères du selfie envahissent bruyamment les lieux. Vraiment, de quoi nous décourager malgré la beauté des temples et particulièrement le Todai-ji qui abrite l'un des plus grands bouddhas en bronze du monde. Nous avons du mal à supporter cette ambiance de fête foraine avec ses innombrables boutiques, les visiteurs qui se prennent en photo devant chaque temple ou en train de nourrir des daims qui viennent réclamer leur pitance. L'ambiance n'a plus rien à voir avec la sérénité que nous avions trouvé sur l’île de Kyushu et nous regrettons presque d'avoir fait le détour. En fin d'après-midi, le calme revient, une belle lumière rasante vient illuminer les temples et nous profitons du parc jusqu'après la tombée de la Nara - KyotoDe bonne heure, nous repartons vers le parc et les temples. Il n'y a presque personne et il est beaucoup plus agréable de s'y promener. Nous nous dirigeons ensuite vers le quartier des anciennes boutiques aux façades de bois. Alors que nous hésitons sur la direction à suivre un habitant promenant son chien vient à notre secours. Il nous accompagne vers le temple Jurin in, nous montre, au passage, l'extérieur de sa maison, nous présente à son épouse et ensuite nous conduit vers la machiya Koushi-no-ie dont nous pouvons visiter l'intérieur. Sobre et élégante autour d'un petit jardin cette maison dégage une impression de quiétude et d'harmonie. À proximité, nous découvrons au passage un petit temple discret et charmant avant d'aller visiter une nouvelle maison Naramachi-no-ie, aux vastes espaces tout aussi sobrement et harmonieusement disposés. Nous récupérons nos valises à la guesthouse avant de rejoindre la gare Kintetsu située à 2 pas. Nous sommes aimablement guidés par une employée souriante et disponible pour acheter nos billets et accéder aux quais. Elle oublie simplement de nous indiquer qu'il faut changer de train avant d'arriver à Kyoto. Heureusement, en écoutant distraitement les annonces en anglais dans le train nous croyons comprendre tardivement qu'un changement est nécessaire. Nous sortons alors précipitamment du wagon pour prendre la correspondance sur le même quai. À Kyoto, après avoir déposé nos bagages, nous grimpons dans le bus 101 qui mène au temple Kinkaju-ji. La foule dense se presse dans l'allée d'accès. Heureusement le palais d'or isolé au bord de son étang, un peu à l'écart des visiteurs, se laisse admirer dans son écrin de verdure magnifiquement éclairé par le chaud soleil du milieu d'après-midi. Les visiteurs pressés défilent à toute allure devant ce joyau mais nous avons envie de prendre notre temps pour l'admirer. Nous gagnons ensuite en une vingtaine de minutes le temple Ryoan-ji beaucoup moins fréquenté; sa grande terrasse en bois borde un jardin sec qui fait sa renommée. Pour ma part, je suis resté peu sensible à la magie du lieu. J'ai de beaucoup préféré le retour le long du lac dont les nénuphars et lotus s'éclairaient d'une lumière dorée à la fin de la journée. Un petit tour de bus plus loin nous regagnons la gare de Kyoto et son décor futuriste de buildings avec sa tour éclairée perçant le ciel nocturne. La gare est bondée de voyageurs qui se croisent en tous sens dans un brouhaha incroyable que nous n'avions pas ressenti ainsi lors de notre premier passage, mais peut être que le typhon avait alors calmé les ardeurs des édition par mjp le Mar 4 Jan - 2237, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Sam 18 Déc - 173328/10 Kyoto - KanazawaA la gare, l'achat du billet de train vers Kanazawa est facile grâce à un employé parlant parfaitement l'anglais et d'une grande amabilité. Sur le quai de départ, nous sommes un peu perdus entre toutes les marques au sol indiquant l'emplacement des wagons. Nous sollicitons un contrôleur, qui de manière toujours très affable nous accompagne vers le bon numéro en nous montrant le panneau d'affichage au dessus de nos têtes on ne l'avait pas remarqué celui là ... En ce lundi matin, le train est complet et après un peu plus de 2 heures de trajet nous atteignons Kanazawa. Le bureau d'information à la sortie de la gare est remarquablement organisé avec un comptoir anglophone et le comptoir vendant le pass journalier pour le bus juste à côté. Nous sortons de la gare face à une espèce d'immense torii aux pieds torsadés qui soutient une verrière de verre et d'acier du plus bel effet. Tout autour, des buildings de formes et hauteurs très variées encadrent les avenues. En 5 minutes nous rejoignons le Toyoko inn où nous déposons nos bagages avant de repartir prendre le bus, non sans un arrêt au Family Mart voisin pour y déguster » quelques yakitoris. Le bus parcourt une boucle desservant tous les sites touristiques de la ville. Nous faisons halte près du château et du jardin Kenrokuen. Situé sur un vaste promontoire dominant la ville l'enceinte du château est impressionnante par ses dimensions. Il ne reste rien des bâtiments d'origine mais un bâtiment reconstruit au début du siècle montre l’œuvre extraordinaire des charpentiers et laisse imaginer les bâtiments originaux couvrant une immense surface. Tout proche, le jardin Kenrokuen a un aspect complètement différent de ceux que nous avions visité auparavant. Moins intimiste, faisant la part belle à des arbres aux formes travaillées et aux canaux qui le traversent, il est très fréquenté en cette journée ensoleillée. Après un rapide transfert en bus nous partons à la découverte des rues étroites du quartier Nagamachi bordées de longs murs protégeant des maisons de samouraïs. Malheureusement, le jour déclinant, les façades de bois sombres restent un peu cachées dans l' édition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par Monike1 Dim 19 Déc - 1331Merci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis à 2021 et puis remis à 2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral Monike1Messages 23Date d'inscription 08/12/2021 Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 1558Monike1 a écritMerci pour ce carnet; je devais aller au Japon en octobre 2020 et puis remis à 2021 et puis remis à 2022 ? j'en doute fort ! Mais gardons le moral C'est vraiment un pays fascinant à tel point que nous voulions aussi y retourner rapidement pour découvrir d'autres régions. Nous attendons avec impatience... Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 160129/10 Kanazawa - TakayamaDécidément, le ciel bleu ne dure jamais bien longtemps. Nous renonçons donc à rejoindre Takayama par la White road » et empruntons la route standard. Auparavant, il nous faut évidemment sacrifier aux formalités de location de la voiture. Après avoir consciencieusement rempli toutes les adresses et téléphones de nos hébergements et reçu toutes les explications détaillées sur les règles de conduite, les normes de franchise et le fonctionnement de la voiture, y compris le réglage des sièges nous pouvons prendre la route. La traversée de Kanazawa est assez rapide et en suivant les instructions de notre ami fidèle GPS nous rejoignons rapidement la campagne, non sans quelques doutes sur un échangeur qui nous fait faire une succession de virages à gauche, à droite, puis encore à gauche sur 180 ou 360°. Très vite nous rejoignons une zone montagneuse et boisée où les villages deviennent rares. Les montagnes prennent ici une allure plus hardie et les ouvrages d'art ne manquent pas ponts et viaducs traversent les vallées et percent les montagnes à plusieurs reprises. Nous prévoyons de faire un arrêt à Gokayama où plusieurs villages anciens sont classés au patrimoine mondial mais nous manquons la première bifurcation vers Ainokura et poursuivons jusque Suganuma. De la route, une vue plongeante permet de découvrir le village dans son cadre de rizières et de montagnes. 14 maisons aux toits de chaume sont dispersées au milieu des champs et de canaux. Les visiteurs ne sont pas très nombreux et la visite est plaisante malgré la pluie. Nous reprenons ensuite la route vers Shirakawago où se trouve le village musée. À l'entrée du village, nous faisons halte dans un petit restaurant où nous devons commander sur une borne automatique. Un peu perplexes sur le fonctionnement car les touches sont gravées en japonais nous observons les autres clients pour trouver la bonne procédure. Nous accédons ensuite au village musée de Shirakawa et sommes impressionnés par le nombre de bus et de voitures stationnés. Nous nous imaginions être seuls !!!. À l'entrée, c'est un peu la bousculade, style mont saint Michel un jour d'affluence. Heureusement, la foule se dilue dès qu'on s'éloigne un peu mais le charme ne joue plus. Malgré la curiosité de découvrir ces magnifiques habitations anciennes nous avons de loin préféré Suganama, plus petit et plus intime. L'heure avançant et le ciel toujours bas nous incitent à prendre la voie express pour rejoindre Takayama. Nous y sommes bien à l'abri des intempéries puisque la quasi totalité du trajet se déroule en tunnel sur une vingtaine de édition par mjp le Mar 4 Jan - 2236, édité 2 fois Re Voyage en Automne au Japon par mjp Dim 19 Déc - 160430/10 KamikochiLa météo est optimiste et nous décidons de rejoindre la vallée de Kamikochi dans le parc national de Chubu-Sangaku. Nous rejoignons Hirayu en voiture pour emprunter un bus qui rejoint la vallée de Kamikochi interdite aux véhicules privés. Les couleurs d'automne commencent à faire leur apparition et nous espérons que la remontée de la vallée à travers la forêt sera spectaculaire. Malheureusement, le bus emprunte de longs tunnels et ne débouche à l'air libre que vers le fond de la vallée près du lac Taisho. Les pentes sont tachetées de teintes automnales mélangées au vert des pins. Au terminus de la route, un bureau d'information nous renseigne en anglais sur les différentes possibilités de randonnée. Nous décidons de faire une boucle parcourant les 2 rives de la rivière tumultueuse aux eaux très pures. Les sommets sont encore pris dans les nuages mais de larges éclaircies nous font espérer une belle journée. Une petite bise rafraîchissante nous rappelle que nous avons pris de l'altitude. Un large chemin tapissé d'aiguilles rousses parcourt la rive gauche de la rivière laissant apercevoir fugitivement quelques sommets blanchis. À la passerelle de Myojinkan, au lieu de traverser de suite nous décidons de poursuivre jusqu'à un petit lac mentionné sur le plan vendu par le bureau de renseignement. Le chemin est plus étroit et s'éloigne parfois de la rivière en contournant des zones humides et des ruisseaux secondaires. Nous ne nous lassons pas d'admirer les reflets des troncs et des souches dans le nombreuses mares parfois illuminées d'or. Au bout de 50 minutes, n'ayant pas trouvé le lac mentionné, nous décidons de faire demi tour pour traverser la rivière vers le lac Myojin blotti dans son écrin de verdure dorée par l'automne. Mais avant d'y accéder il faut acquitter un droit de passage de 300 yens, information omise par le bureau de tourisme ce matin... Au bout d'un ponton en bois, un torii marque le caractère sacré du lieu et le spectacle des eaux calmes parsemées de gros blocs entourés de forêts jaunissantes est un ravissement. Nous retournons ensuite sur le chemin de la rive droite aménagé avec des pontons de bois pour franchir des zones humides. Les nuages se sont peu à peu dissipés et dans le haut de la vallée quelques sommets
Leplus panoramique: Mirador de les 3 creus. 2 2. Le plus versatile: MontjuĂŻc. 3 3. Le plus central: BelvĂ©dère du Corte Inglès. 4 4. Le plus secret: Mirador baterĂas antiaĂ©reas. 5 5. Le plus animĂ©: depuis la terrasse panoramique de Las Arenas.
PanoramaHorizon Forbidden West, Les Hauteurs Nimbées de Brume : Où le trouver ? Nouvelle soluce de panorama et cette fois au bout de la carte de Horizon 2, avec une image dont l'emplacement est
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