Laprothèse du genou est généralement collée avec du ciment osseux. Mais parfois, si la qualité de l’os le permet, le chirurgien peut également opter pour une prothèse « à croissance interne », similaire à celle choisie pour une prothèse de hanche. Découvrez la Moule à Lèvres Vertes pour soulager vos douleurs articulaires
Dans la majorité des cas, il n’y a pas de précaution particulière pour voyager hormis une assurance qui inclut le rapatriement sanitaire. Nous vous conseillons de vous munir des coordonnées de votre chirurgien et de votre numéro de dossier. Dans le cadre de la vigilance vis-à -vis des infections, demandez à votre médecin de vous conseiller il pourra par exemple vous prescrire un antibiotique pour traiter le plus tôt possible une angine, une infection intestinale, une infection urinaire… Notre avis Pas de précaution particulière pour voyager. Une bonne assurance pour le rapatriement sanitaire en cas de problème est utile. La prothèse sonne-t-elle lors du passage des portiques des aéroports ? Les portiques de détection aéroports en particulier peuvent déceler l’acier de la prothèse. Prévoyez dans ce cas une attestation de votre chirurgien, un compte rendu opératoire ou un certificat médical pour justifier, auprès des autorités, le port d’un matériel métallique, lors du passage notamment des portiques des aéroports. Il en est de même pour les personnes qui doivent se rendre dans les maisons d’arrêt et certains bâtiments publics ministères. Notre avis Si vous prenez l’avion, pensez à demander une attestation à votre chirurgien. Attention, vous venez de subir une opération importante de chirurgie orthopédique. Ne prévoyez pas de voyage en avion avant au moins trois mois, recommandations d’experts britanniques. Cet avis fait suite à la publication de travaux sur le syndrome de la classe économique. Le risque de thrombose, c’est-à -dire de formation d’un caillot dans une veine et donc d’accident vasculaire est, en effet, multiplié par trois, lors d’un voyage en avion de plus de trois heures après une intervention chirurgicale récente. Dans tous les cas, pour limiter les risques de thrombose, il est conseillé de faire quelques pas, toutes les heures. Peut-on conduire avec une prothèse ? Quel que soit le type de prothèse, il nous semble nécessaire d’attendre le 3ème mois après l’intervention pour à nouveau conduire une voiture. Ceci pour trois raisons la première est que, lors de l’entrée ou de la sortie, vous risquez d’effectuer des mouvements qui pourraient favoriser la survenue de douleurs ou d’un déboîtement luxation de la prothèse. la deuxième est que la douleur, le manque de force et de sensations font que la conduite automobile peut être dangereuse les 3 premiers mois, il n’est donc pas raisonnable de conduire trop précocement. enfin, en cas d’accident, vous risquez d’avoir des problèmes avec votre assurance. Si vous avez une prothèse de la hanche ou du genou, au bout d’un mois, il est possible de voyager comme passager en voiture en faisant attention lors des entrées et des sorties du véhicule afin d’éviter les mouvements qui risqueraient de luxer la prothèse. À distance de l’intervention, il n’y a aucune contre-indication à conduire une voiture. Notre avis Soyez raisonnable attendez 2 à 3 mois avant de conduire. Peut-on faire du sport avec une prothèse ? Rien n’est formellement interdit. Tout dépend de votre âge, de votre état de santé, de l’articulation opérée, du sport pratiqué, du rythme d’entraînement que vous souhaitez suivre. Habituellement une personne qui a bénéficié de la mise en place d’une prothèse se sent capable de reprendre ses activités sportives d’antan. Elle peut courir, faire du vélo, du ski, nager… à condition d’avoir pratiqué de telles activités avant que les douleurs articulaires ne l’en empêchent… Mais il apparaît évident que les prothèses articulaires trop sollicitées dureront moins longtemps augmentation de l’usure des surfaces de frottement des prothèses. Il n’est donc pas souhaitable de faire des activités qui soumettent la prothèse à des contraintes trop importantes comme le ski alpin ou des sports comportant des impacts importants, brutaux, répétitifs, directs ou indirects judo, karaté, course, football, basket, etc. ou qui exposent aux traumatismes judo, saut en hauteur, etc., oubliez le lever des haltères. Des activités comme la natation, la marche, le golf, le cyclisme sports avec impacts peu importants sont conseillées, en gardant bien sûr une certaine mesure. Notre avis Nous ne souhaitons pas et nous ne pouvons pas vous interdire les plaisirs de la vie redevenus possibles avec la prothèse. bien au contraire, nous vous encourageons à avoir une activité sportive adaptée et régulière, mais nous vous conseillons de pondérer vos envies en suivant les conseils de votre chirurgien. Peut-on faire réaliser un scanner tomodensitométrie ou une imagerie par résonance magnétique IRM si l’on a une prothèse ? La présence d’une prothèse articulaire n’empêche pas de réaliser une tomodensitométrie scanner ou une IRM imagerie par résonancemagnétique. Ces examens ne sont pas dangereux pour la prothèse. Le scanner est une imagerie par rayons X ce qui est donc assimilable à une radiographie habituelle. L’IRM est une imagerie faite à partir d’un champ magnétique qui ne peut pas mobiliser un gros » corps étranger métallique fixé à l’os comme une prothèse. Le problème réel est dans l’interprétation de l’examen elle peut être difficile car la présence d’élément métallique dans la prothèse crée des artefacts, c’est-à -dire brouille » un peu l’image obtenue. Notons que certains alliages métalliques dits a-magnétiques, comme le titane, ne créent pas ces anomalies. Les progrès de la radiologie tant en scanner qu’en IRM, permettent d’effacer en partie ces artefacts brouillages », d’autant mieux que l’on s’éloigne des parties métalliques. On peut ainsi avoir une image compréhensible. On utilise d’ailleurs parfois le scanner pour, par exemple, vérifier le bon positionnement des éléments prothétiques ou l’IRM pour rechercher, par exemple, la présence d’un hématome au voisinage de la prothèse. Notre avis On peut tout à fait, sans risque, faire réaliser, en cas de nécessité, un scanner ou une IRM, quand on a une prothèse articulaire. Peut-on faire de la physiothérapie lorsque l’on a une prothèse ? La physiothérapie regroupe en France l’ensemble des traitements utilisant des agents physiques naturels délivrant de l’énergie, tels les courants électriques électrothérapie, les ondes mécaniques notamment les ultrasons et les ondes électromagnétiques. Les principaux agents utilisés dans le traitement des affections douloureuses chroniques des articulations, des os et des muscles sont l’application de courants électriques de basse fréquence pour calmer les douleurs électrostimulation antalgique, ou pour faire travailler les muscles électro-stimulation motrice l’application d’un courant électrique pour faire pénétrer des médicaments localement dans une zone malade ce sont les ionisations les ultrasons, ondes mécaniques qui dégagent de la chaleur en traversant les tissus surtout les tendons et les ligaments et effectuent un micromassage » les ondes électromagnétiques qui soulagent les douleurs soit en échauffant les tissus traversés par exemple les ondes infrarouges soit par des effets magnétiques sans échauffement des tissus champs magnétiques pulsés notamment. Schématiquement, il ne faut appliquer ni les courants électriques, ni les ultrasons ni les ondes électromagnétiques en regard d’une prothèse, car existe un risque d’échauffement ou de détérioration des matériaux de la prothèse. Cependant, ces différents traitements ne sont pas contre-indiqués pour traiter une affection située à distance de la prothèse. Ainsi, par exemple, si vous avez bénéficié de la mise en place d’une prothèse totale du genou, il n’est pas interdit de faire des ionisations ou des ultrasons sur une épaule douloureuse, ou même de renforcer les muscles de la cuisse par électrostimulation motrice le courant électrique doit être appliqué sur la cuisse nettement au-dessus de la prothèse du genou. Cependant, si vous avez des douleurs résiduelles du genou opéré, l’utilisation de ces différents traitements locaux est proscrite. Notre avis Il ne faut pas utiliser la physiothérapie pour traiter des douleurs qui siègent en regard d’une prothèse articulaire, qu’il s’agisse de douleurs tendineuses ou ligamentaires.
Lesindications d'une prothèse de genou. La pose d'une prothèse de genou peut se discuter devant des douleurs du genou permanentes et très invalidantes. Ces douleurs, parfois liées à une maladie rhumatismale ( polyarthrite rhumatoïde, chondromatose synoviale, chondrocalcinose) ou à une séquelle d'infection ou de fracture,
Quel est le problème ?Le genou est une articulation complexe impliquant 3 os le fémur, le tibia, et la patella rotule. Il se compose en réalité non pas d’une mais de 3 articulations l’articulation fémoro-patellaire entre l’extrémité inférieure du fémur et la rotulel’articulation fémoro-tibiale interne entre le condyle fémoral interne et le plateau tibial internel’articulation fémoro-tibiale externe entre le condyle fémoral externe et le plateau tibial toutes les articulations, le genou est recouvert de cartilage. Le cartilage est une substance glissante et dépourvue de terminaisons nerveuses permettant à l’articulation de bouger sans résistance et sans douleur. Pour différentes raisons arthrose, nécrose osseuse, séquelles de fracture ou d’infection… ce cartilage peut s’user. Il laisse alors place à l’os sous-jacent qui est rugueux et innervé. L’articulation devient alors progressivement douloureuse et raide. Usure diffuse du cartilage du genou Quand envisager la pose d’une prothèse de genou ?Lorsque les traitements médicaux antalgiques ou infiltrations ne suffisent plus à soulager la douleur, il faut alors remplacer le cartilage usé par une prothèse de genou. Il existe deux grands types de prothèses de genou Les prothèses unicompartimentales PUCIl s’agit de prothèses partielles » de resurfaçage. Elles remplacent le cartilage d’une seule des deux articulations fémoro-tibiales lorsque celui-ci est usé de façon isolée. L’avantage de ce type de prothèse est la récupération plus rapide des mobilités du genou en post-opératoire. Toutefois, elles présentent certaines contre-indications obésité, problèmes ligamentaires, impossibilité de déplier totalement le genou… qui imposent alors la pose d’une prothèse totale de genou PTG. Prothèse unicompartimentale de genou Les prothèses totales de genou PTGElles s’adressent aux patients présentant une usure du cartilage d’au moins 2 des 3 compartiments du genou ou aux patients présentant une contre-indication à une prothèse unicompartimentale bien qu’un seul compartiment ne soit usé. Elles remplacent l’ensemble du cartilage du genou et peuvent de plus compenser la faiblesse de certains ligaments du genou afin de lui assurer une bonne stabilité. Une prothèse totale est donc composée d’un implant fémorald’un implant tibiald’un insert en plastique polyéthylène interposé entre les implants fémoral et tibiald’un implant rotulien Il existe différents types de prothèses totales de genou dont le choix est déterminé par le chirurgien en fonction du degré d’usure et de l’état des ligaments du genou. Prothèse totale de genou Avant l’interventionLa mise en place d’une prothèse totale de genou est réalisée au cours d’une intervention chirurgicale. Celle-ci a été planifiée au préalable en consultation afin de choisir la prothèse la plus adaptée au cas du patient. L’intervention a également été précédée d’une consultation d’anesthésie et d’un bilan préopératoire visant à vérifier que le patient est physiquement apte à se faire opérer et à minimiser le risque de complications post-opératoires, notamment infectieuses. Ce bilan comporte en général une prise de sang, un bilan cardiovasculaire, mais également des bilans dentaire et urinaire visant à éliminer tous les foyers infectieux afin qu’il n’y ait pas de contamination de la prothèse par des microbes. Déroulement de l’interventionL’intervention se déroule dans un bloc opératoire conforme à des normes strictes de propreté et de sécurité. Le patient est installé sur une table d’opération sur le dos. Un garrot placé au niveau de la cuisse est parfois utilisé. La durée de l’intervention est d’environ 1 heure, parfois plus dans les cas intervention peut se dérouler sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie qui est une anesthésie loco-régionale où seul le bas du corps est endormi comme pour l’anesthésie péridurale. C’est le médecin anesthésiste en concertation avec le patient qui décidera du mode d’anesthésie le plus adapté au cas de ce mise en place d’une PTG nécessite une ouverture à la face antérieure du genou dont la taille varie en général entre 10 et 15 centimètres. Vidéo de l’opération Après l’interventionEn post-opératoire, le genou est partiellement endormi par la réalisation d’un bloc anesthésique afin de gérer au mieux la douleur effet dure environ 18 heures après l’opération. Il peut être prolongé par la mise en place d’un cathéter au niveau de la cuisse si l’anesthésiste le juge nécessaire. Les médicaments et le glaçage du genou participent également efficacement à la prise en charge des douleurs post-opératoires. Genou avec prothèse totale La rééducation est débutée dès le lendemain de l’intervention aidée par des kinésithérapeutes. Sauf cas particulier, l’appui sur le membre opéré est autorisé d’emblée. Au début la marche se fait à l’aide de béquilles qui vont être progressivement durée d’hospitalisation est comprise entre 2 et 5 jours. A la sortie de la clinique, le patient opéré peut directement regagner son domicile et la rééducation est poursuivie pendant environ 2 mois avec un kinésithérapeute de ville à raison de 2 à 3 séances par semaine. Lorsque les conditions d’accès au domicile sont trop compliquées ou si le patient ne peut être aidé dans la réalisation des taches quotidiennes courses, repas… un séjour en centre de rééducation peut être envisagé pour une durée généralement d’un consultation avec radiographies de contrôle de la prothèse est programmée avec le chirurgien dès la sortie du patient de la clinique. Elle a lieu 4 à 6 semaines après l’intervention et son but est de vérifier la bonne récupération de la marche et des mobilités du genou. Une seconde consultation de contrôle est en général souhaitable environ 3 mois après l’opération. Par la suite, une surveillance de la prothèse par radiographies, en général tous les 2 ans, est recommandée pour vérifier qu’il n’existe pas d’usure de ses différents composants ou de l’os environnant. Récupération après l’interventionAu cours des 6 premières semaines post-opératoires, les douleurs sont fréquentes. Leur intensité est modérée et elles se manifestent préférentiellement la nuit ce qui peut gêner le sommeil et être source de fatigue. Un traitement antalgique complet est donné pour les rendre les plus supportables marche est immédiatement reprise aidée initialement par deux cannes anglaises puis rapidement par une seule. Habituellement le patient arrive à se déplacer sans canne 4 à 6 semaines après l’opération. Il faut en revanche généralement 3 mois pour monter et descendre normalement les escaliers qui seront initialement parcourus marche par marche ».La conduite automobile peut être reprise 4 à 6 semaines après l’opération en fonction de l’aisance du patient. Quant aux activités sportives douces elles peuvent être envisagées 3 mois après l’opération en privilégiant les sports sans impacts vélo, natation…. Les risques liés à l’interventionLe risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Toutefois, en cas de saignement important au cours de l’intervention ou au décours de celle-ci, une réintervention pour stopper l’hémorragie ou une transfusion sanguine peuvent être chirurgie du genou augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’ de rares cas, le genou reste raide, chaud et douloureux pendant de longs mois après l’opération. Cette complication qui s’appelle l’algodystrophie est imprévisible et est parfois longue à des complications plus rares peuvent également survenir. Des vaisseaux sanguins artère, veines peuvent être lésés accidentellement et nécessiter un geste vasculaire pontage. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. La prothèse totale de genou en quelques questionsQuel résultat espérer d’une prothèse totale de genou ?La prothèse de genou vise à restaurer une fonction satisfaisante de l’articulation du genou. Son but est double supprimer les douleurs et redonner de la mobilité à l’articulation. La prothèse de genou permet de récupérer une déambulation satisfaisante et indolore. Toutefois la flexion maximale du genou prothétique n’atteint pas celle d’un genou normal et se trouve le plus souvent comprise entre 110° et 130° ce qui permet une déambulation normale, y compris dans les escaliers. Il faut également savoir qu’il est souvent inconfortable de se mettre à genou sur un sol dur avec une prothèse de genou ce qui peut gêner certaines oublier que l’on a une prothèse de genou ?Contrairement à la prothèse de hanche, il est rare d’oublier totalement que l’on est porteur d’un genou prothétique. En effet, même si le genou est indolore, il reste souvent le siège de sensations atypiques notamment lors des changements de temps ne nécessitant pas de traitement choisir entre PUC et PTG ?Il ne s’agit pas de choisir. Ces deux types de prothèses ont des indications bien distinctes usure limitée du cartilage pour la PUC et usure diffuse pour la PTG et certaines contre-indications obésité, problèmes ligamentaires ou déficit d’extension d’origine articulaire pour la PUC. C’est le rôle du chirurgien de décider du type de prothèse le plus adapté pour le ralentir l’aggravation de l’arthrose du genou pour retarder la mise en place d’une prothèse de genou ?Dans certains cas où l’usure du cartilage du genou est modérée et localisée, la progression de cette usure peut être ralentie par une intervention chirurgicale dite conservatrice c’est à dire sans prothèse dont le but est de modifier les contraintes mécaniques au niveau du genou. Ceci est réalisé en modifiant légèrement l’axe du genou en redressant soit l’extrémité supérieure du tibia ostéotomie tibiale de valgisation, soit l’extrémité inférieure du fémur ostéotomie fémorale de varisation. Elle décharge alors le compartiment fémoro-tibial usé pour reporter les contraintes sur le compartiment fémoro-tibial sain. Ce type d’opération ne guérit par le cartilage déjà usé mais elle ralentit la progression de son usure et permet de repousser la mise en place d’une prothèse de mal au genou depuis plusieurs années. Dois-je me faire poser une prothèse de genou ?La prothèse de genou est une intervention fonctionnelle et donc non obligatoire. Seul le patient est apte à dire si sa gêne est suffisamment importante pour justifier une intervention. Toutefois, avant d’envisager la chirurgie, il faut avoir au préalable essayé de soulager les douleurs par des traitements médicamenteux antalgiques, infiltrations d’acide hyaluronique. Chez les patients jeunes, une intervention conservatrice est parfois possible pour retarder la mise en place de la est la durée de vie d’une prothèse de genou ?La durée de vie d’une prothèse de genou de première intention varie en fonction du type de prothèse, des matériaux du couple de frottement de l’articulation prothétique, mais aussi de l’activité du patient très dynamique ou sédentaire. Toutefois, on peut raisonnablement dire aujourd’hui que la durée de vie d’une prothèse est d’environ 20 à 25 ans, peut-être plus, parfois trop jeune pour être opéré d’une prothèse de genou ?Derrière cette question se cache la question de la durée de vie de la prothèse et d’un éventuel remplacement de celle-ci lorsqu’elle sera usée. En effet, remplacer une prothèse de genou est une opération plus compliquée et susceptible de donner un résultat fonctionnel moindre que pour la prothèse de première intention. Il est donc préférable de poser des prothèses à des personnes susceptibles de ne jamais avoir besoin d’en changer, c’est à dire celles de plus de 65 ans. Toutefois ce qui est préférable ne doit pas être un dogme et mieux vaut une prothèse de genou à un âge où l’on peut en profiter que de retarder indéfiniment le moment de l’intervention au prix de douleurs et de limitations difficilement supportables. Ainsi, dans les cas d’atteinte du genou chez des sujets de moins de 50 ans séquelles de traumatismes par exemple, mieux vaut une prothèse qui redonne une fonction satisfaisante que de résister plusieurs années avec des douleurs difficilement supportables pour au final finir avec une prothèse quelques années plus quel matériau est fabriquée la prothèse ?Les prothèses de genou sont fabriquées avec des matériaux inertes biocompatibles si bien que les risques d’allergie ou de rejet sont exceptionnels. Les parties métalliques des implants prothétiques sont des alliages qui sont le plus souvent en chrome-cobalt ou en titane. Les implants non cimentés sont généralement recouverts de matériaux ostéoconducteurs pour faciliter la réhabitation osseuse au contact de l’implant. Quant au couple de frottement de la prothèse c’est à dire les surfaces de contact entre les implants, il est le plus souvent composé de métal glissant sur du polyéthylène plastique.Faut-il adapter le domicile après la pose d’une prothèse de genou ?Non cela n’est pas nécessaire. Cependant, dans les premières semaines après l’intervention, mieux vaut disposer d’un logement de plein pied pour faciliter le sera située la cicatrice ?La cicatrice est située à la face antérieure du genou. Elle mesure le plus souvent entre 10 et 15 appuyer immédiatement après l’opération ?Oui, l’appui sur le membre opéré peut être repris de temps faut-il avant de retrouver son autonomie ?Une autonomie satisfaisante est souvent retrouvée après 4 à 6 de temps après mon opération pourrai-je à nouveau voyager ?Il faut compter environ 3 mois pour pouvoir voyager loin dans de bonnes conditions port des bagages, piétinement lors des visites …Quand pourrai-je reconduire après l’opération ? Puis-je faire des trajets en voiture ?Il faut en général compter 4 à 6 semaines après l’intervention pour pouvoir reconduire. Au moment de la reprise de la conduite il faut être capable de réaliser un freinage d’urgence sans délai. Les trajets en tant que passager peuvent intervenir plus tôt mais il sont souvent inconfortable du fait de la position assise basse et mieux vaut limiter leur fréquence et surtout leur est la durée de l’arrêt de travail après l’opération ?Tout dépend de la profession et du niveau d’activité physique requis. Il varie en général entre 2 mois et 3 faire du sport avec une prothèse de genou ?Oui, mais il vaut mieux privilégier les sports en décharge aux sports avec impacts. Le vélo et la natation seront donc préférés alors que la course à pied est à éviter. Par prudence, la reprise du sport n’intervient pas en général avant le 3ème mois sont les risques liés à la pose d’une prothèse totale de genou ?Le risque nul n’existe malheureusement pas en chirurgie. Toute intervention comporte des risques et a ses limites. Il faut les accepter ou sinon ne pas se faire opérer. Toutefois, si une intervention vous est proposée, c’est que le chirurgien et le médecin-anesthésiste estiment que le bénéfice attendu est nettement supérieur au risque risques sont communs à tous les types de chirurgie. C’est le cas de l’infection où des microbes viennent envahir la zone opérée. C’est une complication heureusement rare mais qui, lorsqu’elle survient, nécessite une nouvelle intervention et la prise d’antibiotiques. Certaines infections peuvent nécessiter le changement de la prothèse. Un hématome peut également survenir au niveau de la zone opérée. Il est habituellement évité ou limité par la mise en place d’un drain aspiratif en fin d’intervention qui sera retiré dans les jours suivant l’opération. Toutefois, en cas de saignement important au cours de l’intervention ou au décours de celle-ci, une réintervention pour stopper l’hémorragie ou une transfusion sanguine peuvent être chirurgie du genou augmente également le risque de survenue d’une phlébite pouvant se compliquer d’embolie pulmonaire. Pour limiter ce risque au maximum, un traitement anticoagulant visant à fluidifier le sang sous forme de piqûres quotidiennes ou de comprimés est prescrit pendant tout le mois suivant l’ de rares cas, le genou reste raide, chaud et douloureux pendant de longs mois après l’opération. Cette complication qui s’appelle l’algodystrophie est imprévisible et est parfois longue à des complications plus rares peuvent également survenir. Des vaisseaux sanguins artère, veines peuvent être lésés accidentellement et nécessiter un geste vasculaire pontage. Des nerfs peuvent également être accidentellement abîmés au cours de l’intervention avec un risque de paralysie ou de perte de sensibilité du membre opéré qui peuvent être transitoires ou cas d’inquiétude concernant l’intervention, n’hésitez pas à questionner votre chirurgien ou le médecin anesthésiste afin qu’ils répondent à vos interrogations. En résumé Quand opérer ? Quand la douleur est trop vive et que les médicaments et les infiltrations ne la soulagent plus suffisamment But de l’opération Faire disparaître les douleurs et améliorer la marche Quelle anesthésie ? Générale ou loco-régionale déterminée avec le médecin-anesthésiste Durée d’hospitalisationHospitalisation de 2 à 5 jours Reprise de l’appuiDès le lendemain de l’intervention, aidée au début par l’utilisation de béquilles Après l’opérationRetour à domicile ou centre de rééducation si patient isolé ou domicile difficile d’accès Durée de la rééducationEn général, 2 à 3 mois Durée de l’arrêt de travail2 à 3 mois Reprise de la conduite automobile1 mois ½ après l’opération Reprise du sport3 mois après l’opération en se limitant aux sports sans impact Prendre rendez-vous Vous avez une question ou vous souhaitez réserver une consultation? N'hésitez pas à nous contacter ou à prendre rendez-vous dés à présent via DoctoLib
Ainsi par exemple, si vous avez bénéficié de la mise en place d’une prothèse totale du genou, il n’est pas interdit de faire des ionisations ou des ultrasons sur une épaule douloureuse, ou même de renforcer les muscles de la cuisse par électrostimulation motrice (le courant électrique doit être appliqué sur la cuisse nettement au-dessus de la prothèse
De nombreuses personnes en France se font opĂ©rer chaque annĂ©e d’une prothèse de genou Ă cause de douleurs et d’arthrose du genou. Dans les suites, des sĂ©ances de rééducation sont nĂ©cessaires. La rééducation se fait de plus en plus Ă domicile puis en cabinet, et de moins en moins en centre de rééducation, car les suites opĂ©ratoires sont de plus en plus simples. Voici des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse aux principales questions que se posent les personnes avant et après une prothèse de genou, totale ou uni-compartimentale. Sommaire DĂ©roulement d’une opĂ©ration pour prothèse de genouA quel âge se faire opĂ©rer d’une prothèse de genou ?Avant 40 ans ou Ă 45 ansAprès 80 ansĂ‚ge idĂ©al ?Genou enflĂ© et douleurs après prothèse de genou est-ce normal ?Y a-t-il un mouvement interdit ?La rééducation après prothèse de genouCommencer le plus tĂ´t possibleEn centre de rééducation, Ă domicile, en cabinet ou via tĂ©lĂ©consultation ?Combien de temps de rĂ©cupĂ©ration et de rééducation ?L’arthromoteur kinĂ©tec est-il utile ? Indispensable ?Les complications Ă©ventuelles Prothèse de genou et sport DĂ©roulement d’une opĂ©ration pour prothèse de genou En cas d’arthrose du genou arthrose fĂ©moro-patellaire ou fĂ©moro-tibiale et surtout de douleur et de gène importante pour rĂ©aliser des activitĂ©s de la vie quotidienne marche, escaliers, sport, une prothèse de genou peut ĂŞtre nĂ©cessaire. L’opĂ©ration se fait uniquement après Ă©chec d’autres traitements pratique d’une activitĂ© physique douce et rĂ©gulière, sĂ©ances de kinĂ©sithĂ©rapie, prise d’antalgiques, identification et suppression ou diminution des activitĂ©s contraignantes, perte de poids, , prise de CBD contre les douleurs de l’arthrose, etc.. Une prothèse totale ou unicompartimentale peut ĂŞtre posĂ©e. L’autre nom de cette intervention est l’arthroplastie totale ou unicompartimentale de genou. Radio du genou d’une personne ayant une arthrose fĂ©moro-tibiale importante du compartiment interne du genou droit lĂ oĂą il n’y a plus d’espace, et donc de cartilage, entre l’os de la cuisse et l’os de la jambe. En France, les personnes rentrent gĂ©nĂ©ralement Ă l’hĂ´pital ou Ă la clinique la veille de l’opĂ©ration. L’opĂ©ration dure en gĂ©nĂ©ral entre 1 heure et 1 heure 30. L’anesthĂ©sie est gĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale rachi-anesthĂ©sie. Les personnes restent ensuite 3 Ă 5 jours hospitalisĂ©es. La prothèse de genou en vrai » prothèse totale Durant quelques jours après l’intervention, une attelle de zimmer est parfois prescrite. Elle a pour but de soulager les douleurs et surtout d’éviter le dĂ©verrouillage du genou. En effet, le muscle de la cuisse, le quadriceps, est un peu sidĂ©rĂ© après l’opĂ©ration. Le genou peut donc lâcher » si on appuie trop dessus. Cela dure en gĂ©nĂ©ral moins de 3 jours et l’attelle de zimmer peut ĂŞtre ensuite rangĂ©e au placard. A quel âge se faire opĂ©rer d’une prothèse de genou ? La question du bon âge pour se faire opĂ©rer revient souvent chez les personnes qui ont de l’arthrose de genou. Elles demandent souvent conseil Ă leur kinĂ©sithĂ©rapeute, qui peut les suivre pour ce problème ou d’autres problèmes de santĂ©. Deux catĂ©gories de personnes se posent encore plus de questions sur l’intĂ©rĂŞt de se faire opĂ©rer d’une prothèse de genou compte tenu de leur âge celles de moins de 40 ou 45 ans et celles de plus de 80 ans. Prothèse genou avant 40 ans ou Ă 45 ans De plus en plus de personnes se font opĂ©rer d’une prothèse de genou avant 50 ans. Une dizaine d’études ont Ă©valuĂ© la rĂ©cupĂ©ration et la satisfaction des personnes de ce groupe d’âge Aujla, 2017. VoilĂ leurs rĂ©sultats leurs score Ă des tests fonctionnels capacitĂ© Ă rĂ©aliser des exercices et activitĂ©s du quotidien augmente de 50 % après l’opĂ©ration ;leur gain d’amplitude articulaire entre avant et après l’intervention est de 2,9° sur une amplitude totale de 110 Ă 140° ;le taux de satisfaction est de 85,5 % ;10 ans après l’opĂ©ration, 5,4 % des prothèses de genou avaient du ĂŞtre reprises. 85,5 % des personnes qui se font opĂ©rer avant 50 ans d’une prothèse totale de genou sont satisfaits ou très satisfaits de l’opĂ©ration. Pourquoi certaines personnes ont si jeunes de l’arthrose et des douleurs au genou ? Souvent, il y a eu des accidents et traumatismes sur le genou. Par exemple, une fracture de rotule. Prothèse de genou après 80 ans On constate que les personnes opĂ©rĂ©es d’une prothèse de genou après 80 ans ont une aussi bonne rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle que les personnes opĂ©rĂ©es entre 65 et 75 ans. Leur satisfaction vis-Ă -vis de la chirurgie est identique. Kuperman, 2016 Seul les risques liĂ©s Ă l’anesthĂ©sie et aux complications rares mains possibles de l’opĂ©ration sont plus importantes pour cette catĂ©gorie d’âge. Il s’agit donc d’une situation Ă Ă©valuer au cas par cas en fonction notamment de l’intensitĂ© de la gène provoquĂ©e par l’arthrose, mais aussi de l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral. Ă‚ge idĂ©al ? Il n’y a vraiment pas d’âge idĂ©al pour une prothèse de genou. Plusieurs paramètres sont Ă prendre en compte et Ă discuter avec votre mĂ©decin, kinĂ©sithĂ©rapeute et vos douleurs ;vos gĂŞnes fonctionnelles dans les activitĂ©s du quotidien et le sport ;votre Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral et votre poids ;les traitements que vous avez dĂ©jĂ essayĂ© ;les problèmes ou opĂ©rations que vous avez dĂ©jĂ eu sur votre genou ;etc. Genou enflĂ© et douleurs après prothèse de genou Après l’opĂ©ration d’une prothèse de genou totale ou unicompartimentale, il est tout Ă fait normal que le genou enfle. La circonfĂ©rence du genou augmente de plusieurs centimètres par rapport Ă l’autre cĂ´tĂ©, souvent de 5 Ă 6 centimètres. L’œdème persiste pendant au moins 2 Ă 3 semaines. Parfois, il reste plusieurs mois, sans que cela soit inquiĂ©tant. Votre kinĂ©sithĂ©rapeute surveillera la diminution progressive de l’œdème et surtout sa non-majoration. Le port de bas de contention de classe 2, systĂ©matiquement prescrits après l’opĂ©ration, peut aider Ă limiter l’œdème. Les kinĂ©sithĂ©rapeutes peuvent rĂ©aliser des ordonnances pour que l’achat des bas de contention soient remboursĂ©s. Le genou peut ĂŞtre aussi chaud dans les premiers jours suivant l’intervention, parfois aussi pendant plusieurs semaines. Ce signe isolĂ© ne doit pas ĂŞtre signe d’inquiĂ©tude. Un genou chaud peut Ă©galement ĂŞtre rouge sans que cela soit inquiĂ©tant. Les douleurs post-opĂ©ratoires sont frĂ©quentes. Elles sont soulagĂ©es initialement par des traitement mĂ©dicamenteux antalgiques. GĂ©nĂ©ralement et en l’absence de contre-indication, ce sont des antalgiques de pallier III morphiniques qui sont administrĂ©s les premiers jours. Selon l’état gĂ©nĂ©ral, des anti-inflammatoires peuvent Ă©galement ĂŞtre prescrits. GĂ©nĂ©ralement dans les premiers jours suivant l’intervention la douleur peut rapidement ĂŞtre contrĂ´lĂ©e uniquement avec des antalgiques de pallier I type paracĂ©tamol qui sont parfois pris pendant plusieurs semaines. Les douleurs post-opĂ©ratoires peuvent Ă©galement ĂŞtre soulagĂ©es par du froid ou un changement frĂ©quent de position du genou parfois allongĂ©, parfois pliĂ©, l’adoption d’une position confortable pour dormir notamment avec des coussins. Le massage soulage tout au plus transitoirement les douleurs, mais ne permet pas de diminuer l’oedème, et n’amĂ©liore pas la rĂ©cupĂ©ration de la flexion ou de la marche. Cicatrice quelques jours après la pose d’une prothèse totale de genou. La patiente a encore les agrafes qui seront enlevĂ©es dans les 2 semaines suivantes. On voit Ă©galement un lĂ©ger Ĺ“dème du genou l’œdème peut ĂŞtre plus important. Pas de mouvement interdit après une prothèse de genou Le contenu de ce paragraphe en vidĂ©o si vous prĂ©fĂ©rez ce format. Bonne nouvelle ! Il n’y a absolument aucun mouvement interdit après une prothèse de genou totale ou unicompartimentale. Et ce dès le lendemain de l’intervention, et pour toute la vie ! Parfois les personnes Ă qui on a posĂ© une prothèse de genou s’attendent Ă Ă voir des mouvements interdits, car ils ont dĂ©jĂ eu ou un de leur proche une prothèse de hanche, qui, elle, nĂ©cessite effectivement d’éviter certains mouvements. Seule la douleur devrait vous limiter dans certains mouvements. Bien sĂ»r, les premiers jours après l’opĂ©ration, votre genou ne se pliera et ne se tendra pas aussi bien qu’avant. Mais il ne s’agit pas en soit de mouvements contre-indiquĂ©s, c’est seulement la douleur qui limite ces mouvements. De nombreuses personnes en rééducation après une prothèse totale de genou demandent des conseils de prudence Ă appliquer. Le principal conseil que l’on peut donner est celui d’être le plus actif possible, sans pour autant occasionner ou majorer de la douleur. La position debout statique prolongĂ©e par exemple en faisant la vaisselles ou en cuisinant est dĂ©conseillĂ©e, car elle peut majorer l’œdème. De mĂŞme, Ă©vitez de rester toute la journĂ©e en position assise le genou pliĂ©, car votre genou peut s’enraidir alors en flexion. Bougez autant que possible. Aucun mouvement n’est interdit après une prothèse totale ou unicompartimentale de genou ! Commencer la rééducation le plus tĂ´t possible Plus les personnes opĂ©rĂ©es commencent rapidement la kinĂ©sithĂ©rapie après la pose de la prothèse de genou, plus elles rĂ©cupèrent vite et bien, et moins elles ont certains effets secondaires phlĂ©bite des membres infĂ©rieurs. Autre effet positif le coĂ»t total des soins liĂ©s Ă l’opĂ©ration, aux rendez-vous prĂ©cĂ©dents et suivant l’intervention, et aux suite de l’opĂ©ration, est moins Ă©levĂ© pour les personnes plus vite mobilisĂ©es. Qu’est-ce qui est considĂ©rĂ© comme une rééducation prĂ©coce ? DĂ©buter la rééducation au moins dans les 2 semaines suivant la pose de la prothèse de genou. Une rééducation tardive dĂ©bute 2 semaines ou plus après l’opĂ©ration. En France, très souvent, la rééducation dĂ©bute le lendemain de l’intervention. Si la personne opĂ©rĂ©e n’a pas de soucis de santĂ© particulier et que l’opĂ©ration s’est bien passĂ©e, elle voit gĂ©nĂ©ralement kinĂ©sithĂ©rapeute tous les jours le temps de son sĂ©jour Ă l’hĂ´pital ou Ă la clinique durant 3 Ă 5 jours environ, puis 2 Ă 3 fois par semaine durant un mois. Les sĂ©ances s’espacent ensuite. La rééducation peut aussi ĂŞtre utile en cas de peur de tomber après une prothèse de genou. KinĂ©sithĂ©rapie domicile, cabinet, centre de rééducation ou tĂ©lĂ©consultation ? Depuis la fin des annĂ©es 2000, la Haute autoritĂ© de santĂ© ne recommande plus en France les sĂ©jours en centre de rééducation pour les prothèses de genou totales ou unicompartimentales d’évolution normale. Certaines personnes continuent cependant Ă sĂ©journer en centre de rééducation compte-tenu de leur contexte social, de leurs autres problèmes de santĂ© ou encore de complications liĂ©es Ă l’opĂ©ration. Après le sĂ©jour Ă l’hĂ´pital, la plupart des gens en France opĂ©rĂ©s d’une prothèse de genou rentrent Ă domicile. De la kinĂ©sithĂ©rapie Ă domicile est souvent prescrite puisque les personnes ne peuvent pas conduire pendant au moins 5 Ă 6 semaines. Ensuite, la rééducation est parfois poursuivie en cabinet. De simples tĂ©lĂ©consultations effectuĂ©es par des kinĂ©sithĂ©rapeutes peuvent aussi suffire. La diminution des douleurs et la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle sont les mĂŞmes que les soient vus Ă domicile ou en cabinet. La rĂ©cupĂ©ration des amplitudes articulaires est en gĂ©nĂ©ral meilleure pour les Ă domicile Artz, 2015. Il n’y a pas besoin de matĂ©riel particulier pour la rééducation de la prothèse de genou, d’oĂą la possibilitĂ© d’effectuer les sĂ©ances Ă son domicile. Combien de temps de rééducation ? Il faut bien distinguer le temps de rééducation nĂ©cessaire et le temps de rĂ©cupĂ©ration. Le temps de rééducation nĂ©cessaire est gĂ©nĂ©ralement d’environ 6 semaines. Les bilans rĂ©alisĂ©s par les kinĂ©sithĂ©rapeutes permettent de dĂ©finir quand peut s’arrĂŞter la rééducation. C’est l’absence ou la diminution des douleurs, la rĂ©cupĂ©ration des amplitudes en flexion et en extension du genou, et la rĂ©cupĂ©ration des capacitĂ©s fonctionnelles antĂ©rieures marche sans canne bĂ©quille, escaliers, vĂ©lo, etc. qui permet de dire que la rééducation est terminĂ©e. Le temps de rĂ©cupĂ©ration est lui souvent plus long. Un Ĺ“dème du genou opĂ©rĂ© peut persister durant plusieurs mois sans que cela soit inquiĂ©tant. Certaines personnes peuvent aussi mettre plus longtemps pour arriver Ă remonter et descendre les escaliers comme avant, ou marcher sur de longues distances. Il faut compter 2 Ă 6 mois en moyenne pour retrouver un niveau, une intensitĂ© et une frĂ©quence d’activitĂ©s antĂ©rieures Ă la pose de la prothèse de genou un peu moins pour les prothèses uni-compartimentales. Il est normal que vous ayez besoin de plusieurs mois pour rĂ©cupĂ©rer d’une prothèse de genou. La rééducation s’arrĂŞtera sĂ»rement avant que vous ayez totalement rĂ©cupĂ©rĂ©. L’arthromoteur kinĂ©tec est-il utile ? L’arthromoteur est un appareil Ă©lectrique qui permet de mobiliser le genou. La prĂ©sence du soignant est nĂ©cessaire seulement pour l’installation, ensuite le patient peut gĂ©rer tout seul la machine Ă l’aide d’une tĂ©lĂ©commande. La plupart des hĂ´pitaux, centres de rééducation et mĂŞme certains cabinets de kinĂ©sithĂ©rapie libĂ©rale en sont Ă©quipĂ©s. Les patients aiment beaucoup en gĂ©nĂ©ral ce dispositif. Il permet de travailler » la flexion et l’extension du genou sans rien faire, confortablement installĂ©. MĂŞme lorsque la flexion est parfaite, atteignant les 100 voire 110°, certaines personnes sont demandeuses de continuer le kinĂ©tec. Mais est-il vraiment utile ? Indispensable ? Non. Lorsqu’on compare la rĂ©cupĂ©ration des personnes qui ont eu ou non du kinĂ©tec, 3 mois après l’opĂ©ration, il n’y a pas de diffĂ©rence entre elles. Et si on les compare plus prĂ©cocement, ce sont gĂ©nĂ©ralement celles qui n’ont pas eu de kinĂ©tec qui ont mieux rĂ©cupĂ©rĂ© la flexion e genou diffĂ©rence cependant minime de l’ordre de 6°. L’arthromoteur, ou KinĂ©tec de son petit nom. Très apprĂ©ciĂ© des patient-es, il n’apporte cependant rien de plus Ă la rééducation. Que vous l’utilisiez ou non suite Ă la prothèse de genou, vous rĂ©cupĂ©rerez aussi bien. L’arthromoteur kinĂ©teck ne permet pas de rĂ©cupĂ©rer mieux ou plus vite. Complications possibles mais rares après prothèse de genou Qu’est-il plus important de retenir ? La liste des complications possibles liĂ©es Ă l’opĂ©ration d’une prothèse de genou et ses suites, ou bien le fait que ces complications soient relativement rares ? La deuxième information sans conteste. Par exemple, une des complications possible est la raideur du genou, qui reste bloquĂ© Ă 75-90° contre 100-110° en moyenne après une prothèse de genou, ou 130-140° sans prothèse de genou ni arthrose de genou. Cependant, cela arrive chez seulement 4 Ă 16 % des Les autres complications possibles sont l’infection, la phlĂ©bite, ou encore le retard de cicatrisation pour les plus frĂ©quentes qui restent tout de mĂŞme plutĂ´t l’exception que la règle. Le seul facteur de risque clairement identifiĂ© de dĂ©velopper une complication après une opĂ©ration de prothèse de genou est le fait d’avoir un indice de masse corporelle IMC supĂ©rieur Ă 30 obĂ©sitĂ©. Cicatrice d’une prothèse totale de genou plusieurs mois après l’intervention. En gĂ©nĂ©ral, la cicatrice est plus centrĂ©e sur le genou. Elle peut ĂŞtre plus discrète si elle est mieux protĂ©gĂ©e du soleil, surtout les premières annĂ©es. Prothèse de genou et sport tout est-il possible ? Il n’y a pas d’étude qui Ă©tudie spĂ©cifiquement le risque ou non de reprendre un sport une fois que l’on a une prothèse de genou. Certaines activitĂ©s sportives sont plutĂ´t recommandĂ©es après la pose d’une prothèse de genou la marche et Ă©ventuellement la randonnĂ©e ;le vĂ©lo d’appartement ;le golf ;la natation ;le bowling. La randonnĂ©e est possible avec une prothèse totale ou unicompartimentale de genou. Certains sports comme le football ou le tennis ne sont pas recommandĂ©s, mais pas formellement dĂ©conseillĂ©s non plus. Ce sont les activitĂ©s avec port de charge haltĂ©rophilie ou chocs importants et rĂ©pĂ©tĂ©s trail qui sont vivement dĂ©conseillĂ©es. Jusqu’à 88 % des personnes reprennent leur activitĂ© physique antĂ©rieure après la pose d’une prothèse de genou. 10 ans après la pose d’une prothèse de genou, environ 70 % continuent Ă pratiquer une activitĂ© sportive. Cela n’est cependant pas le cas pour tous les sports. Par exemple, seulement 20 % des de tennis reprennent après la pose d’une prothèse de genou. 40 % des personnes opĂ©rĂ©es qui pouvaient marcher au maximum 10 minutes avant l’opĂ©ration arrivent Ă marcher plus de 60 minutes après la pose de la prothèse de genou. Leur vitesse de marche augmente Ă©galement. Oljaca, 2018 Le sport peut ĂŞtre repris de manière progressive une fois que les douleurs ont disparu et que le genou a retrouvĂ© des amplitudes correctes. GĂ©nĂ©ralement, cela a lieu 2 Ă 6 mois après l’opĂ©ration. Vous pourrez aimer Ă©galement temps de guĂ©rison d’un syndrome rotulien ou rééducation d’une fracture du plateau tibial. Vous souhaitez ĂŞtre tenu au courant quand je publie de nouveaux articles ? Remplissez le formulaire ci-dessous đź“• Sources đź“• Sur l’intĂ©rĂŞt de la prothèse totale ou unicompartimentale de genou en cas d’arthrose fĂ©moro-patellaire et sur les autres options thĂ©rapeutiques possibles Hussain, S., Neilly, D., Baliga, S., Patil, S., & Meek, R. 2016. Knee osteoarthritis a review of management options. Scottish Medical Journal, 611, 7–16. doi Sur la pose d’une prothèse de genou après 80 ans Kuperman EF, Schweizer M, Joy P, Gu X, Fang MM. The effects of advanced age on primary total knee arthroplasty a meta-analysis and systematic review. BMC Geriatr. 2016;1641. Published 2016 Feb 10. doi Sur la pose d’une prothèse de genou avant 50 ans Total Knee Arthroplasty for Osteoarthritis in Patients Less Than Fifty-Five Years of Age A Systematic Review. The Journal of Arthroplasty. Volume 32, Issue 8, August 2017, Pages Sur l’importance de commencer au plus tĂ´t la kinĂ©sithĂ©rapie après la pose d’une prothèse totale ou unicompartimentale de genou Masaracchio M, Hanney WJ, Liu X, Kolber M, Kirker K. Timing of rehabilitation on length of stay and cost in patients with hip or knee joint arthroplasty A systematic review with meta-analysis. PLoS One. 2017;126e0178295. Published 2017 Jun 2. doi Sur une des complications possibles après la pose d’une prothèse de genou, la raideur du genou RodrĂguez-Merchán EC. The stiff total knee arthroplasty causes, treatment modalities and results. EFORT Open Rev. 2019;410602–610. Published 2019 Oct 7. doi Sur les facteurs de risque de dĂ©velopper une complication après la pose d’une prothèse de genou Review article Patient characteristics that act as risk factors for intraoperative complications in hip, knee, and shoulder arthroplasties. J Orthop. 2019 Jun 17;17193-197. doi eCollection 2020 Jan-Feb. Sur les meilleurs moyens d’amĂ©liorer la rĂ©cupĂ©ration après la pose d’une prothèse de genou Rutherford, R. W., Jennings, J. M., & Dennis, D. A. 2017. Enhancing Recovery After Total Knee Arthroplasty. Orthopedic Clinics of North America, 484, 391–400. Sur le type et la frĂ©quence de sĂ©ances de kinĂ©sithĂ©rapie Ă pratiquer après l’opĂ©ration d’une prothèse de genou Active physiotherapy interventions following total knee arthroplasty in the hospital and inpatient rehabilitation settings a systematic review and 2018 Mar;104125-35. doi ainsi que Artz N, Elvers KT, Lowe CM, Sackley C, Jepson P, Beswick AD. Effectiveness of physiotherapy exercise following total knee replacement systematic review and meta-analysis. BMC Musculoskelet Disord. 2015;1615. Published 2015 Feb 7. doi Sur la reprise d’un sport après la pose d’une prothèse totale ou unicomportamentale de genou Oljaca et al. Current knowledge in orthopaedic surgery on recommending sport activities after total hip and knee replacement. Acta Orthop Belg. 2018 Dec;844415-422. Sur les recommandations de la Haute autoritĂ© de santĂ© HAS concernant la rééducation après prothèse de genou, et notamment le fait qu’il n’est pas pertinent le plus souvent de sĂ©journer en soin de suite et rĂ©adaptation centre de rééducation ou maison de repos HAS. Orientitation en rééducation après prothèse totale de genou. 2008 Sur le non intĂ©rĂŞt du kinĂ©teck arthromoteur Mau-Moeller A, Behrens M, Finze S, Bruhn S, Bader R, Mittelmeier W. The effect of continuous passive motion and sling exercise training on clinical and functional outcomes following total knee arthroplasty a randomized active-controlled clinical study. Health Qual Life Outcomes. 2014 May 9;1268. doi PMID 24886619; PMCID PMC4024275. Un excellent guide destinĂ© aux patient-es sur le dĂ©roulĂ© et les suites d’une intervention d’une prothèse de genou. Environ 100 pages. Un seul bĂ©mol l’évocation de la pertinence de l’ostĂ©opathie, alors qu’il n’existe aucune preuve empirique ou mĂŞme thĂ©orique de l’intĂ©rĂŞt du recours Ă l’ostĂ©opathie avant ou après une prothèse de genou.
Iln’y a plus d’âge pour la Prothèse totale du genou, la durée de vie de la prothèse peut être de 40 ans.. Il est très rare de devoir reprendre une prothèse totale du genou. Une prothèse totale du genou, PTG, subit des contraintes climatiques car elle se trouve sous la peau, donc elle déclenche des douleurs et une gêne que ne donne pas la PTH.
Le club de randonnée, outil de lien social ? L’intérêt de l’activité physique sur la santé a fait l’objet, depuis longtemps déjà , de nombreuses études et publications maintes fois confortées. Ses effets bénéfiques sont largement démontrés tant en prévention primaire1 qu’en prévention tertiaire pour les personnes atteintes de maladies chroniques, diabète, maladies cardio-respiratoires, rhumatismales, etc.2. Un peu moins connu et documenté est l’intérêt de la pratique en club sur le lien social. Par le docteur Lise Grangeon, membre de la commission médicale de la FFRandonnée Un engagement des pouvoirs publics Le code du sport dans son article L 100-1, en vigueur depuis le 4 mars 2022, affirme que la pratique des activités physiques et sportives fait partie intégrante de l’éducation et de la culture », qu’elle contribue à l’intégration sociale, à la solidarité intergénérationnelle et à l’apprentissage de la citoyenneté et de la vie démocratique » en favorisant un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposée, à une nation ou à une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut ». En 2019, un Pôle Ressources National Sport-Innovations a été créé au CREPS des Pays de la Loire situé à Nantes. Il répond aux enjeux sociaux de développement de la pratique pour tous et d’adaptation à de nouveaux contextes sociétaux ». Une plate-forme permet de partager les projets d’inclusion sociale par le sport » et d’accompagner les structures engagées dans le processus. L’accès aux sports et aux loisirs est un objectif spécifique du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale du 21 janvier 2013. Sont concernés à la fois les services de l’État, les collectivités territoriales, les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et les experts ainsi que les personnes en situation de pauvreté elles-mêmes ». Dans ce dispositif, quelle peut être la juste place d’un club de randonnée ? Le rôle social du club de randonnée Le club de randonnée comme les autres clubs fait partie du réseau affinitaire des relations sociales d’une personne des individus qui ne se connaissent pas forcément, issus de divers milieux se retrouvent pour pratiquer une activité en commun randonnée, marche nordique, marche aquatique. C’est un lieu de socialisation L’individu rencontre un groupe qui va, de façon explicite ou implicite, lui imposer des règles heure de départ, consignes de sécurité, comportement amical… et lui proposer un certain nombre de valeurs goût de l’effort, respect de l’environnement, entraide…. Si la personne les partage, elle s’intègre au groupe, sinon elle est rejetée ou elle s’en va d’elle-même. Partageant ces mêmes codes, tous les membres du groupe vont avoir un sentiment d’appartenance qui peut être affiché par des insignes par exemple, un T-shirt à l’enseigne de l’association. À l’intérieur du club, chacun se sent accepté et reconnu, ce qui le rassure et renforce l’estime de soi. C’est un lieu d’échanges A travers l’activité se nouent des liens affectifs avec l’animateur ou l’animatrice ainsi qu’avec les autres participants, liens qui s’approfondissent au fur et à mesure de la participation. Au travers des expériences vécues en commun, il se développe au sein du groupe une écoute, une solidarité, un respect mutuel. Les traditions, du repas en commun au voyage exceptionnel, renforcent encore les liens interpersonnels. Chaque personne trouve dans ce collectif une identité et un statut. C’est un lieu de plaisir Les endorphines, hormones sécrétées lors de la pratique sportive, déclenchent un bien-être tel qu’on les a qualifiées d’ hormones du bonheur ». Mais de plus, toutes les activités de marche se pratiquent en pleine nature, ce qui procure une détente, des sensations et des émotions esthétiques favorables au bien-être. Cette dimension a été démontrée par des études étrangères, notamment anglo-saxonnes3 et développée dans un essai de Michel Le Van Quyen, chercheur à l’INSERM4. C’est un lieu d’apprentissage Ce peut être un apprentissage technique de la marche nordique, de la marche aquatique, de l’itinérance que la personne n’a jamais testée. Ce peut être aussi l’occasion, grâce à la compétence et à la présence sécurisante de l’ d’aller dans des lieux où elle n’oserait pas aller toute seule. La pratique en club permet d’élargir son horizon, d’approfondir et d’organiser des connaissances déjà en partie acquises sur l’équipement, sur le fonctionnement de son corps, l’hydratation, l’alimentation, la sécurité. Ce peut être également l’occasion de mieux observer et de mieux connaître le milieu où l’on pratique ou bien les milieux que l’on traverse. C’est un lieu de progrès La pratique régulière d’une activité physique apporte de l’aisance, la séance devient plus facile. Les efforts sont moins grands, les performances » augmentent, les distances s’allongent. L’ sollicite des compétences insoupçonnées. Grâce à ses réussites, le pratiquant se connaît mieux, améliore la perception qu’il a de sa condition physique et l’image de soi. C’est un lieu de responsabilité La personne peut participer à la vie du club quelle que soit son orientation philosophique, politique ou religieuse. Si elle le désire, elle peut trouver au sein du groupe l’occasion d’être utile en soulageant les tâches de l’ ou prendre des responsabilités administratives ou d’animation au sein de l’association. Il est acquis maintenant que la pratique de l’activité physique en groupe a des effets plus importants sur la santé mentale que l’activité physique individuelle 5. Les séances organisées par les sont plus structurées. La compétence de l’ permet d’en varier le contenu au fil de l’année sportive en les rendant plus intenses ou plus ludiques en privilégiant l’acquisition technique ou la condition physique ou encore le ressenti personnel. La marche est l’activité physique de base de l’être humain, c’est aussi l’activité sportive la plus populaire et la plus pratiquée par les Français. Elle ne nécessite ni apprentissage, ni investissement onéreux, peut se pratiquer en tous lieux et en toutes saisons. C’est une activité à part entière ou bien ce peut être un tremplin vers des marches plus spécialisées marche nordique, marche aquatique ou vers d’autres sports. Elle contribue au bien-être de l’individu, elle diminue l’anxiété, le stress, la dépression, régule les émotions, élimine les pensées négatives, améliore l’estime de soi. Les activités Santé de la Fédération Française de Randonnée permettent d’accueillir des personnes aux capacités physiques diminuées. La personne vieillissante qui ne peut plus faire de grandes distances, celle qui habituée au canapé veut se remettre à l’activité physique, la personne cardiaque à qui son médecin a conseillé le sport, toutes trouveront un accueil convivial et un encadrement spécifiquement formé dans les clubs labellisés Santé. Ce label est accordé par la Fédération Française de Randonnée depuis 2010 pour la randonnée et depuis 2021 pour la marche nordique et le longe-côte/marche aquatique aux associations qui répondent à un cahier des charges précis. L’offre est nécessaire mais pas suffisante Un certain nombre de personnes font la démarche de rechercher une association qui corresponde à leurs goûts, leurs aspirations, leurs valeurs. Le club doit alors être présent et se faire connaître. C’est dire l’importance des canaux habituels d’information affiches, presse, site Internet, inscription sur différentes plates-formes. L’organisation de journées découverte grand public fortement médiatisées où chacun pourra venir se tester est tout à fait pertinente. Les personnes qui sont dans une période fragile après un deuil, un divorce, un déménagement ou à l’âge de la retraite sont particulièrement réceptives. Ces journées peuvent viser un quartier, un village ou un public spécifique, par exemple les personnes âgées dans le cadre de la Semaine Bleue. Il en va tout autrement des personnes isolées socialement. La personne isolée a souvent de mauvaises conditions économiques et a peu de contacts avec les lieux de socialisation, ce qui renforce le phénomène d’isolement dans un cercle vicieux délétère. Se sentant exclue, inutile, vulnérable, abandonnée, elle éprouve de la défiance envers autrui et envers les institutions 6, le recours aux soins est plus tardif, voire refusé. La perte de confiance est aggravée par des événements extérieurs inopinés attentats, crises diverses, violences qu’elle a plus de mal à maîtriser que les personnes bien insérées socialement. Dans ce cas, l’offre associative n’atteint pas les personnes concernées. Le handicap et la maladie chronique constituent un facteur d’isolement social qui se potentialise avec la précarité économique accompagnant souvent cette situation. Les personnes atteintes de maladies chroniques stabilisées trouvent leur place dans les clubs labellisés Santé. C’est plus difficile pour les personnes handicapées physiques qui se heurtent à des questions d’infrastructures et de déplacement. Un travail en réseau indispensable Pour remplir son rôle social et toucher les personnes les plus isolées, le club se doit d’être au plus près de leur lieu de vie le quartier, l’établissement de santé… et s’inscrire dans une démarche globale déjà existante, initiée par les mairies, les CCAS, les CLIC, les Contrats locaux de santé, les missions locales, les écoles, etc, en fonction du public visé. Parfois, une médiation individuelle est indispensable et peut se faire grâce aux structures locales qui interviennent auprès des personnes aides à domicile, DAPAP, GEM qui repose sur la pair-aidance, structures privées La Poste et son action veiller sur mes parents » par exemple. Afin d’accueillir les personnes handicapées, la Fédération Française de Randonnée a établi un partenariat avec les fédérations Handisport et Sport Adapté pour apporter une compétence aux clubs volontaires grâce à des conseils, du prêt de matériel adapté, des actions communes. ✱ Conclusion La cohésion sociale concerne la société tout entière, le citoyen dans le repérage des personnes isolées et l’aide individuelle, les pouvoirs publics dans l’action sur les déterminants de santé qui favorisent cet isolement l’amélioration du cadre de vie, des conditions de logement, du cadre urbain, des conditions de travail, des déplacements et tout le mouvement associatif qui maille le territoire. Le club de randonnée offre un lieu de socialisation et d’épanouissement à toute personne intéressée par l’activité. Mais pour toucher les personnes les plus vulnérables et les plus isolées, il se doit de s’inscrire dans un réseau de proximité. Sigles utilisés CCAS Centre communal d’action socialeCLIC Centre local d’information et de coordinationCREPS Centre de ressources, d’expertise et de performance sportiveDAPAP Dispositif d’accompagnement vers la pratique d’activité physiqueGEM Groupe d’entraide mutuelleINSERM Institut national de la santé et de la recherche médicaleMASSP Mission analyse stratégique, synthèses et prospective Bibliographie Enquête INSERM 2007 Activité physique Contextes et effets sur la santéEnquête INSERM 2019 Activité physique Prévention et traitement des maladies chroniquesThe Journal of Positive Psychology volume 12 – 2017 – issue 6Cerveau et nature. Pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde – Flammarion 2022Santé mentale au Québec vol. 42 numéro 1 Bienfaits psychologiques de l’activité physique pour la santé mentale optimaleNotes d’analyse et de synthèse de la MASSP n°35 septembre 2017 de la Direction générale de la cohésion sociale
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peut on courir avec une prothese du genou